1. La rosière


    Datte: 02/07/2022, Catégories: h, fh, extracon, inconnu, religion, uniforme, jardin, voyage, train, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme odeurs, Masturbation intermast, Oral pénétratio, Humour initiat, Auteur: Charlie67, Source: Revebebe

    ... jeune homme et manifesta une légère surprise quand il pénétra dans le kiosque.
    
    — Oh, c’est vous ? Je ne vous attendais plus, vous êtes en retard… !
    — Ah, vous croyez ?
    — Oui, je vous attendais à seize heures et il est seize heures zéro trois, répliqua-t-elle avec la plus parfaite mauvaise foi.
    — Euh… ! Je vous présente mes excuses, Mademoiselle.
    — Vous êtes pardonné, mais pour la peine, venez me faire une bise.
    
    Le militaire, rougissant jusqu’à la pointe de ses oreilles, se pencha vers la pucelle et lui fit l’accolade. Il respirait ce doux et frais parfum si particulier des jeunes filles en fleurs. Se relevant il eut aussi une vue fugace dans un décolleté révélant la naissance de rondeurs juvéniles bien attrayantes. Il s’assit à l’autre extrémité du banc et la belle releva ses genoux pour pivoter et prendre la position assise. Ce faisant, la robe glissa encore un peu plus, dévoilant de superbes cuisses. L’homme crut même avoir entraperçu un morceau d’étoffe blanche qui ne pouvait être qu’un bout de culotte. Il la détaillait : il la trouvait très belle. Plutôt petite, la taille très mince, elle avait ce port de tête altier qui lui donnait une allure de princesse. Elle l’observait intensément de ce regard de biche, rehaussé par la couleur noisette de ses yeux, qui se fit interrogatif.
    
    — La marchandise vous convient ? dit-elle avec un grand sourire.
    — Euh, comment, que voulez-vous dire ?
    — Est-ce que je vous plais ?
    — Oh oui, mademoiselle, beaucoup.
    — Vous me ...
    ... plaisez aussi, et appelez-moi Caroline.
    — Oh, Caroline, je vous ai aimée dès le premier regard
    — Parfait, parfait.
    — Vous êtes si belle, poursuivit-il.
    
    L’officier avait pris la frêle menotte de la jeune fille entre ses battoirs. Elle regardait cette situation avec un peu d’appréhension, s’il s’oubliait, elle était estropiée… !
    
    — Je vous plais et vous me plaisez, nous pourrions nous marier… !
    — Oh temps ! Suspends ton vol, pensa-t-elle à cet instant précis tellement le militaire sembla figé et inerte. La pucelle s’amusa un moment de l’effet de son annonce, mais se dit qu’elle devrait peut-être porter l’estocade avant qu’elle n’ait récité mentalement tout Lamartine.
    — Votre hésitation me choque, votre amour est-il si éphémère ?
    — Nullement, Caroline, et votre proposition me comble, mais…
    — Mais ?
    — C’est que…
    — C’est que quoi ?
    — Et bien… comment dire, il y a un petit problème.
    — Quel problème, vous êtes impuissant ?
    — Bien sûr que non, qu’allez-vous imaginer, répondit-il avec un regard outragé, pas du tout, mais c’est ma mère…
    — Que vient faire votre mère ici ?
    — Eh bien, elle s’est mise en tête de me faire épouser la fille d’une de ses connaissances.
    — Et cette fille vous plaît ?
    — Je ne la connais même pas… !
    
    Marie-Caroline partit dans un abîme de réflexion. Elle ne s’attendait pas à ce genre d’écueil, mais ne voulait pas abandonner la partie. Trouver un autre garçon qui serait en pâmoison devant elle prendrait du temps et elle n’avait plus envie ...
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