La rosière
Datte: 02/07/2022,
Catégories:
h,
fh,
extracon,
inconnu,
religion,
uniforme,
jardin,
voyage,
train,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
odeurs,
Masturbation
intermast,
Oral
pénétratio,
Humour
initiat,
Auteur: Charlie67, Source: Revebebe
Marie-Caroline de Saint Prude était vierge, non pas parce que, née entre le 23 août et le 22 septembre, elle en aurait le signe astrologique, mais bien évidemment parce que son hymen restait encore et toujours intact. Encore ? Oui, encore… ! Car célibataire, à vingt-cinq ans et en 1960, la chose était courante, voire même obligatoire.
À chaque génération, la famille de Saint Prude offrait au minimum, pour les garçons, un officier à la nation et un curé à l’église, non sans doter les filles pour de très beaux mariages. Cela datait de la période faste de cette dynastie, époque maintenant révolue. Le colonel de Saint Prude ne pouvant compter que sur sa solde pour faire vivre sa famille, leur fortune s’étant envolée au rythme des différentes frasques menées par ses ancêtres.
Marie-Caroline était donc vierge. Cela la laissait plus ou moins indifférente, même si de temps à autre la vision d’un beau mâle échauffait quelque peu ses sens. Vivant dans des quartiers militaires, quelques fringants lieutenants avaient bien retenu son regard, mais madame la colonelle restait vigilante et chaperonnait sa fille unique. Le sous-lieutenant Martin, fraîchement émoulu de Saint Cyr aurait bien été sur les rangs pour faire sa cour à la demoiselle, mais la marâtre y avait mis son veto. À son nom manquait une particule qui aurait fait de lui un parti acceptable.
Sourcilleuse sur les bonnes mœurs, madame de Saint Prude l’était d’autant plus que dans sa jeunesse, on la surnommait« Lili ...
... jambes en l’air ». Le colonel, alors sous-lieutenant, l’avait connue dans un lupanar d’Alger. Consciente de son intérêt, la belle Lili se mua rapidement en madame Liliane de Saint Prude, la très respectée épouse du chef de régiment. Elle surveillait tout le monde y compris son estimé époux qui était encore et toujours porté sur les jeunes et jolies femmes. Ne souhaitant pas que ses épousailles de corne d’abondance ne se transforment en abondance de cornes, elle veillait au grain… !
Le colonel, assurant ses obligations professionnelles, exerçait pour quelque temps, ses compétences à Sidi Bel Abbes ou à Tataouine pour un hypothétique maintien de la présence française en Afrique. Lili se retrouvait donc seule en « charge » de sa fille de vingt-cinq ans. Le destin en décida autrement. Un méchant crabe vint troubler cette belle organisation provoquant l’hospitalisation de la maman.
Pour cette dernière, le problème était donc de trouver un chaperon pour sa fille chérie. Hors de question qu’elle la confie à un membre de sa famille. Des gens avec qui elle avait rompu tous contacts, vu leurs mœurs… plébéiennes… ! Non, il fallait qu’elle se tourne vers la famille de son époux.
Sa première pensée alla vers la sœur du colonel, qui avait convolé avec un avocat de grand renom. Mais nonobstant les pratiques répétées et discrètes qu’elle-même avait avec ledit juriste, elle ne souhaitait pas soumettre ce brave homme à la tentation d’une chair fraîche, innocente… et concurrente… !
Il ne ...