1. La rosière


    Datte: 02/07/2022, Catégories: h, fh, extracon, inconnu, religion, uniforme, jardin, voyage, train, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme odeurs, Masturbation intermast, Oral pénétratio, Humour initiat, Auteur: Charlie67, Source: Revebebe

    ... restait qu’une solution, Monseigneur de Saint Prude, le puîné de son mari, récemment promu évêque… ! Cet homme affable et bienveillant personnifiait le garant nécessaire à la préservation de la vertu de sa progéniture.
    
    La toujours pucelle Marie-Caroline, prit donc le train pour se rendre dans le diocèse de son prélat d’oncle. Une expérience et une aventure espérée par la jeune femme qui n’avait jamais voyagé seule. Le colonel, de sa lointaine Afrique, en décida autrement et se débrouilla pour lui trouver une duègne. Madame de Puidragon, l’épouse du commandant, accepta la corvée. Il faut dire que les couples se connaissaient bien. Les hommes avaient traîné leurs guêtres dans les mêmes casernes et les femmes dans les mêmes établissements de divertissement. Viviane de Puidragon portait, telle son amie Lili, un surnom affectueux :« Vivi cul tendu » ce qui dans sa jeunesse augurait parfaitement de sa volonté d’assurer un service impeccable et de satisfaire le client. Elles se retrouvèrent donc sur ce quai de gare mêlées à la foule hétéroclite surtout composée de militaires permissionnaires, chose normale pour une ville de garnison.
    
    Madame de Puidragon morigéna quelque peu ces jeunes conscrits enthousiastes, et de par son autorité naturelle, désigna des volontaires pour porter leurs bagages et les ranger dans leur compartiment. Bien sûr, malgré l’affluence dans ce train, nul militaire n’osa occuper les places libres à côté de la « dragonne », comme l’appelaient les hommes du ...
    ... rang, et de sa jeune protégée. Les deux femmes restaient donc seules, dans ce compartiment de huit places.
    
    Il fallait l’audace d’un civil, suffisamment incivil pour envahir cet antre féminin. Daniel, voyant des places libres, ouvrit donc le compartiment et s’y installa, malgré le regard réprobateur de la belle Vivi. L’homme ne se départit pas d’un grand sourire et lança un :
    
    — Bien le bonjour, mesdames.
    
    Marie-Caroline fut atteinte d’une érubescence marquée et baissa les yeux. Viviane, après un premier regard agacé, considéra l’homme et admira sa carrure et sa prestance. Elle lui répondit :
    
    — Bonjour, monsieur.
    
    Daniel, en Voyageur Représentant Placier digne de sa réputation, après ce « bonjour » engageant, meubla le reste de la conversation. Il raconta mille fadaises plus ou moins humoristiques qui masquaient sa lente reptation sur la banquette. De sa place près de la porte il se trouvait maintenant en face des deux femmes.
    
    Viviane de Puidragon regardait le VRP d’un œil de plus en plus intéressé. Le commandant, en campagne depuis bientôt six mois, forçait une chasteté qui commençait à lui peser. La vie à la caserne était monotone et peu discrète, tout le monde connaissait tout le monde et la moindre incartade était immédiatement colportée, dénaturée et amplifiée.
    
    La femme, pour le moment fidèle, regarda l’homme dans les yeux. D’un geste tout à fait naturel, elle déboutonna le premier œillet de son chemisier, dévoilant une fente, naissance de sa poitrine. ...
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