La chevrette
Datte: 17/06/2022,
Catégories:
fh,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
photofilm,
caresses,
pénétratio,
amouroman,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... mitigeur récent qui l’alimente. Les tuyaux de cuivre courent à même le lambris, venant visiblement du grenier où se trouve le chauffe-eau solaire. Une armoire étroite, de type « homme debout », recueille les provisions rapportées, d’autres finissent sur les nombreuses étagères placées un peu partout sur les parois, affichant un invraisemblable bric-à-brac. Il y fait bon et je m’en étonne.
— Ben, normal, explique-t-elle, on a quatre mètres de foin au-dessus de la tête…
Une dernière porte, près de l’armoire, ouvre sur la chambre, ou plutôt le lieu de couchage. Encore plus étroite, la pièce est équipée de quatre couchettes superposées accolées aux deux parois latérales et séparées par la même armoire étroite que celle de la cuisine. C’est un bricolage local en planches de sapin, avec des paillasses remplies de foin pour tout confort. Une petite table et l’unique chaise du lieu trônent devant la fenêtre, une pile de registres et quelques stylos soigneusement rangés la faisant ressembler à un pupitre d’écolier. La couchette de gauche est visiblement occupée par mon hôtesse, un duvet chiffonné occupant la place basse et quelques piles de fringues celle du haut. Elle me désigne l’autre côté m’enjoignant de m’y installer, ce que je fais.
Elle court à l’extérieur en émettant des coups de sifflet stridents, des aboiements lui faisant écho. Par la fenêtre, je la vois dévaler la pente en courant, bientôt rejointe par un magnifique shetland tricolore. J’ai à peine installé mon ...
... duvet et sorti mes appareils de prise de vues qu’un concert croissant de clarines m’attire de nouveau près de la fenêtre. Margot remonte vers l’étable avec son troupeau et son chien. Je descends les rejoindre avec un boîtier, histoire de faire quelques clichés de cette scène banale pour l’endroit, mais tellement extraordinaire pour les citadins. Tout est beau, le lieu, les constructions, les tarines, le chien et sa maîtresse… À ma vue, le shetland se met à l’arrêt et gronde.
— Paix, Fram !
Il cesse instantanément. Je lui tends le dos de la main, il s’approche presque en rampant, me sent, puis me lèche la main. En deux caresses, nous sommes amis. Ne perdant pas une seconde, Margot a commencé la traite, essuyant soigneusement chaque pis avant de les tirer. Je fais quelques photos de l’action et me fais rappeler à l’ordre :
— Arrêtez, vous stressez mes bêtes avec votre flash… Allez donc plutôt allumer du feu et nous préparer à dîner…
— Euh, bien sûr, mais je fais quoi ?
— Ce qu’il vous plaira, faites comme chez vous.
Bon. Allumer le feu, c’est pas compliqué si on a un peu de papier et du petit bois… Je n’avais rien de tout ça, juste un stock de bûches sous l’avancée de toit. Heureusement, le billot et la hachette se trouvaient là également. Je me fis donc du petit bois puis grimpai jusqu’au grenier à foin, par l’extérieur, pour en ramener une bonne poignée. Il remplacerait avantageusement le papier. Malgré un pouce un peu brûlé par mon briquet, le feu ronfla vite, ...