1. La chevrette


    Datte: 17/06/2022, Catégories: fh, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme photofilm, caresses, pénétratio, amouroman, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... l’habitation. Quant à la cave, il y fait effectivement très doux, environ dix à douze degrés, ce qui nous paraît tiède comparé aux moins quinze extérieurs. Le seul problème est l’éclairage, car, sous quatre-vingts centimètres de neige, les panneaux solaires sont en repos et les batteries à plat à cause du froid. Restent les solutions anciennes de dépannage, bougies et lampes tempête. De plus, en allumant le chaudron du labo qui sert aux pâtes cuites, la température devient carrément agréable, et le bac à fromage rempli de neige nous procure une quantité importante d’eau.
    
    — Tu vois Margot, il manque juste deux choses à ton installation d’alpage : stocker les batteries hors gel dans la cave, et une petite éolienne pour les garder chargées même en hiver…
    — J’y penserai. D’autant que, comme tu as pu le constater, tout reste ouvert en permanence. Parfois, il y a des randonneurs égarés qui viennent s’y réfugier. Ils me laissent un mot sur la table ou se signalent au village. Ce serait bien qu’ils profitent d’un peu plus de confort. Je pense aussi m’équiper d’un téléphone, genre Radiocom 2000, ça ferait gagner du temps au lieu d’envoyer le Fifi et puis… on ne sait jamais.
    
    Oui, on ne sait jamais, les problèmes arrivent souvent plus vite qu’on ne pense. La vie s’organise dans notre nouveau logis. On rapporte les provisions, deux paillasses et, sans faire pour autant les mêmes strip-teases qu’en été, nous vivons dans un semi-confort supportable pour quelques jours. Et avec ...
    ... l’aide précieuse de mon hôtesse, c’est assez rapide. Elle n’a pas son pareil pour détecter les traces dans la neige et situer rapidement les animaux. Hormis un portrait assez fugitif de l’hermine, juste deux yeux et un museau sur du blanc, je peux rapidement compléter mes collections en situation hivernale. Simplement, je dois ajouter à mon projet un chapitre sur les traces et déjections. Nous redescendons à skis vers la civilisation sans regret. Je passe encore quelques jours chez Margot sans autre motif que le plaisir, plaisir que nous prenons sans retenue, dans le confort retrouvé, trois ou quatre fois par jour. Je promets au Maire, il faut bien voisiner un peu, de revenir présenter la maquette de mon projet à l’époque de la transhumance qu’il me faut encore photographier pour être exhaustif ou presque.
    
    Je reviens donc une troisième fois dans l’année, tout autant pour tenir ma parole que pour retrouver Margot, je le confesse. Je lui rapporte un cadeau très particulier : une éolienne à axe vertical, construite d’après des plans parus dans une excellente revue de bricolage avec la complicité d’un copain dirigeant un atelier de mécanique de précision.
    
    — Un autre que toi m’aurait demandé ça, m’a-t-il dit, j’aurais carrément refusé. Fabriquer ce truc tout en inox, c’est de la folie !
    
    C’est vrai que l’engin nécessite un travail considérable, car complètement hors-norme. Chaque pièce est unique, ou limitée à deux ou quatre exemplaires. Mais cette turbine à vent de type « ...
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