1. La chevrette


    Datte: 17/06/2022, Catégories: fh, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme photofilm, caresses, pénétratio, amouroman, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... heures, toutes les pièces de la maison accueillent nos ébats et que nous n’arrêtons que pour satisfaire nos besoins vitaux les plus essentiels. Je lui remets une dizaine des cahiers édités, et un album des photos coquines accompagnées de trois grands tirages soigneusement roulés dans un étui. J’ai aussi apporté un premier projet du bouquin que j’espère éditer environ cent trente meilleurs clichés des milliers réalisés. Je veux compléter tout cela avec des vues de saison hivernale. Elle me félicite pour mes « talents » de photographe et me dit que j’ai raté un automne particulièrement lumineux et coloré. Puis, au premier jour de beau soleil, nous enfilons les raquettes, skis sur le dos, pour remonter à l’alpage sous la neige. Le Fifi est chargé de s’occuper des vaches.
    
    — Mais, si nous restons plusieurs jours, il ne va pas faire les fromages à ta place ?
    — Sûrement pas ! Je n’ai déjà eu que la médaille de bronze cette année… Non, mais à la maison j’ai tout ce qu’il faut : trayeuse électrique et tank réfrigéré. Donc, ne t’inquiète pas. Et puis il est rôdé, il m’a remplacée quand j’étais à Paris.
    — Et tu ne crains pas qu’on jase au village de me voir habiter chez toi et partir ensemble comme ça ?
    — T’inquiète pas. Ils peuvent baver ce qu’ils voudront, j’n’en ai rien à faire, et puis ils ont trop besoin de moi, un véto gratos sous la main…
    — Ah ? Parce qu’en plus tu ne te fais pas payer ?
    — Je ne suis pas déclarée comme vétérinaire, mais comme éleveur. Et puis nous ...
    ... sommes tellement isolés qu’il faut bien se rendre service. Et un service en vaut un autre : j’ai monté six stères de bois à l’alpage, du bois que je n’ai pas payé.
    
    La nuit n’est pas loin de tomber quand nous arrivons enfin. Que c’est dur de progresser dans la neige épaisse ! Je l’arrête pour pouvoir photographier les bâtiments avant toute trace, sous une neige vierge qui les noie aux deux tiers. Magique, impressionnant, très beau. Notre premier travail est d’allumer un bon feu, puis de remplir des seaux et bassines de neige propre pour nous faire de l’eau, car bien sûr, le captage est gelé. Soupe, fromage et jambon sont les seuls ingrédients que nous avons apportés. Les placards recèlent également des pâtes, de la polenta et des pots de confiture. Mais bon sang qu’il fait froid ! Les vitres sont étoilées de givre à l’intérieur, malgré la couche de neige, dont on dit qu’il ne fait que zéro au-dessous, et l’épaisse couche de foin. Je crois que le froid vient surtout du plancher, assez mince et parfois disjoint, et de l’étable au-dessous. Nous tirons deux paillasses dans la cuisine et nous nous relayons toute la nuit pour entretenir le feu. Serrés l’un contre l’autre, nus dans les épais duvets, nous avons enfin chaud.
    
    Le lendemain matin, après discussion, nous décidons d’aller voir si la cave ne serait pas plus accueillante, car supposée à température constante. Il me faut pelleter pendant presque une heure pour atteindre la porte du laboratoire qui déjà semble moins froid que ...
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