1. La chevrette


    Datte: 17/06/2022, Catégories: fh, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme photofilm, caresses, pénétratio, amouroman, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... Savonius » a la particularité d’ouvrir ses quatre portions de cylindre largement quand le vent est faible et de les refermer progressivement quand le vent est fort, complètement en cas de tempête. Tout ça en acier inoxydable fait que l’engin est quasiment inaltérable, même dans des conditions extrêmes. J’ai beau essayer de le convaincre, une fois le premier prototype réalisé, qu’un marché potentiel existe aussi en bord de mer, il refuse catégoriquement.
    
    Nous empruntons Fifi et une mule pour monter cet engin, pas très lourd, mais un peu encombrant, en accompagnant la transhumance. Il me donne également un coup de main, avec sa force colossale, pour l’installer bien calé en bas et en haut sur l’angle du balcon, abrité du plus gros de la neige par l’avancée de toit. Dès l’installation, le bazar se met à tourner et bientôt à produire du courant, je dirais même un max de courant. J’avais essayé différents générateurs, plus ou moins compliqués, plus ou moins performants : dynamos de vieilles voitures, alternateurs plus récents, mais tous avaient leurs défauts. C’est un autre copain qui me donne la solution. Il travaille aux télécoms où l’on remplace les téléphones à cadran par des téléphones à touches. Or, dans les téléphones à cadran, ce qui fabrique les impulsions électriques c’est un aimant cylindrique tournant devant des bobinages. Avec un bon bricolage, je tire du huit à quatorze volts en courant continu, correct pour une batterie. Et mon engin entraîne ça sans ...
    ... problème, le tout fourré dans une petite cocotte en inox, placée tout en haut en bout d’axe, sous le toit, bien à l’abri. Conformément à mes mesures en cours de construction, l’engin d’un mètre de haut et de soixante centimètres déplié, trente fermé, produit à peu près l’équivalent de deux panneaux solaires avec une facilité remarquable, depuis la petite brise jusqu’à la tempête et… même la nuit et même l’hiver.
    
    Margot bat des mains, et enfin un sourire éclaire son visage. Depuis mon arrivée, je lui trouve mauvaise mine, renfermée, presque triste ou du moins soucieuse. La montée vers l’alpage, pourtant à la vitesse de la bonne volonté des vaches, semble l’avoir épuisée. Il est vrai que je suis arrivé seulement la veille et que j’ai passé la soirée dans l’école avec tout le village pour projeter les diapos de la maquette de mon futur bouquin ; j’ai été applaudi et congratulé par le maire pour ne pas avoir trahi ni la beauté des lieux ni l’intimité du village. Mon plus beau compliment vient d’un vieil homme qui me dit en sortant :
    
    — Ben, j’me rendais pas compte comme c’était beau chez nous !
    
    Je ne peux pas rester et je ne reviendrai pas la voir de l’été, préparant une expédition ornithologique aux îles Féroé avec un groupe de scientifiques, un truc à ne pas manquer. Mais au contraire, on aurait pu profiter pleinement de ces brefs instants de complicité retrouvée. Je la questionne en vain, elle parle de problèmes digestifs et va se coucher, seule sur sa paillasse. Je repars ...
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