Nicaline ou l'histoire d'une jeune femme de notre temps
Datte: 19/08/2018,
Catégories:
fh,
frousses,
rousseurs,
couplus,
voisins,
fépilée,
campagne,
magasin,
amour,
volupté,
Voyeur / Exhib / Nudisme
BDSM / Fétichisme
Masturbation
intermast,
Oral
pénétratio,
Partouze / Groupe
fsodo,
uro,
Auteur: Nicolas, Source: Revebebe
... mettaient hors d’eux ceux qui se faisaient piéger. Les plats de l’auberge de la vallée permettaient de savourer et apprécier le savoir-faire du chef. Point trop copieux, ils permettaient de découvrir plusieurs facettes de son talent.
La soirée s’avançait, les autres clients quittaient l’établissement, André venait les saluer et écouter remarques, félicitations et suggestions. Lorsque le service fut fini, il vint sans façon s’asseoir avec Françoise à la table de ceux qui, plus que des clients, étaient des amis. Ils devisaient tranquillement, les hommes parlaient rugby et chasse. Les femmes de leur côté avaient l’air très excitées. Leurs rires étaient complices et Pierre et André finirent par s’apercevoir qu’il se passait quelque chose de peu ordinaire. Pierre d’un seul coup se demanda si Mireille n’avait pas mis Françoise au courant de sa tenue vestimentaire, et si elle n’était pas en train de lui préparer une drôle de fin de soirée. Françoise se leva et revint avec une bouteille de Dom Pérignon millésimée dans un seau à rafraîchir. De son autre main, elle tenait quatre verres. Mireille regardait Pierre les yeux pleins de malice, lui signifiant ainsi qu’elle savait quelque chose que lui ne savait pas. Françoise s’assit et se tourna vers son mari. Mireille prit la main de Pierre dans la sienne par-dessus la table.
— André je veux t’annoncer une nouvelle importante et je veux que nos amis et témoins de mariage l’entendent aussi. Je suis enceinte. Depuis plus de deux mois, ...
... c’est donc sûr. À la prochaine rentrée, il y aura un marmiton de plus à l’auberge.
Le cri que poussa André ne laissa aucun doute sur le plaisir que lui faisait cette annonce. Il se leva, voulut dire quelque chose mais resta complètement muet. Voir ce grand gaillard de plus de 1m90, ancien pilier redouté de ses adversaires, complètement sonné et balbutiant des « ma chérie, c’est merveilleux », avait quelque chose d’un peu surréaliste. Il bougea enfin, prit sa femme dans ses bras et faillit l’étouffer tellement il la sera fort. Il finit par la reposer par terre après l’avoir couverte de baisers. Sans que rien ne le laisse prévoir il se tourna brusquement vers Pierre, et lui donna une formidable bourrade sur l’épaule.
— Ce sera un garçon et tu es le parrain. Discute pas c’est un ordre. Et quand Mireille et toi aurez une fille on les mariera tous les deux !
Pierre sentit à la fois le choc de l’amitié que traduisait la tirade d’André, mais aussi la main de Mireille qui serrait la sienne. Il en fut tout ému.
— Un bébé avec elle ? pensa-t-il. Ma foi pourquoi pas, il serait bien temps que je me range.
Françoise tenta de calmer son mari qui s’il continuait comme cela n’allait pas tarder à délirer sérieusement.
— Laisse-le arriver et ne fais pas trop vite de projet. Et si c’était une fille ?
La soirée continua sur le thème du garçon. André ne voulait pas en démordre. Il revint plusieurs fois sur le mariage qui se faisait attendre de Pierre et Mireille, mais ne put ...