Nicaline ou l'histoire d'une jeune femme de notre temps
Datte: 19/08/2018,
Catégories:
fh,
frousses,
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amour,
volupté,
Voyeur / Exhib / Nudisme
BDSM / Fétichisme
Masturbation
intermast,
Oral
pénétratio,
Partouze / Groupe
fsodo,
uro,
Auteur: Nicolas, Source: Revebebe
... h à la basilique Saint Roch, et une table pour deux réservée avec deux menus dégustation chez l’ami André. Il m’a promis de belles surprises.
— Tu ne changes pas, Dieu merci. Tu penses à tout et en plus tu fais tout bien.
— C’est un compliment ?
— Non une demande en mariage.
C’était une de leurs plaisanteries favorites. Indépendants l’un comme l’autre et jaloux de cette liberté, le sujet était en principe tabou. Mais ils savaient au fond d’eux même que si l’un des deux faisait un jour une demande officielle, l’autre répondrait oui. Cette boutade les rassurait inconsciemment et permettait de dire à l’autre attends-moi, un jour viendra où… Comme à chaque fois elle éclata de rire. Comme à chaque fois ce fut un rire de contentement, d’approbation. Elle en profita pour s’esquiver et s’enveloppant dans son peignoir elle quitta la pièce. Quelques minutes plus tard, Pierre se séchait à son tour et se rhabillait. Ils se retrouvèrent dans le couloir, elle vêtue d’une robe noire courte et moulante donnant un aspect juvénile à sa silhouette, lui avec le costume bleu marine qui était son uniforme de travail comme il l’appelait. Elle prit un grand châle de laine aux dessins colorés. Un baiser un peu prolongé les fit vaciller quelques secondes, mais ils se séparèrent et quittèrent l’appartement.
Le trajet dans la confortable Safrane de Pierre ne dura que le temps d’échanger quelques nouvelles sur leurs activités respectives. Comme à chaque fois qu’elle montait dans cette voiture, ...
... le contact du cuir des sièges lui fit penser à son canapé et aux ébats qu’il favorisait de temps en temps. En sourdine le lecteur laser de la chaîne stéréo les enveloppait de la musique du film 1492. Un autre de leurs bons souvenirs commun. Le film bien sur, mais aussi la soirée qui avait suivi.
Ils arrivèrent suffisamment tôt pour se garer sans difficulté à proximité de la basilique. Main dans la main ils traversèrent la place et Pierre se dirigea vers le guichet pour retirer leurs places, réservées par téléphone par Mireille. Le contraste entre la chaleur un peu étouffante de dehors et la fraîcheur de la basilique les surpris, elle frissonna. Pierre en profita pour la serrer tendrement contre lui et la guider vers leurs places. Le concert commença à l’heure. L’organiste était particulièrement en forme et servait admirablement le grand compositeur. À la fin de la première pièce, alors que tout le monde applaudissait, elle se pencha vers lui et lui chuchota à l’oreille :
— Je suis vraiment étourdie, je crois que j’ai oublié de mettre une petite culotte.
Pierre sursauta. Ses veines brutalement se mirent à charrier du feu.
— Oui, mais tu as mis une de ces horreurs de collants alors !
— Non, perdu ! Ce sont des Dim-Up !
— Bravo et en plus je suis sûr que tu n’as pas non plus mis de soutien-gorge. J’ai vérifié avant de partir.
— Pourquoi veux-tu que j’en mette un ? Mes seins ne tiennent-ils pas tout seuls ? Vous m’insultez Monsieur !
— Oh non jeune fille, mais si ...