Nicaline ou l'histoire d'une jeune femme de notre temps - Histoires de Sexe

Nicaline ou l'histoire d'une jeune femme de notre temps

... moment. Tu me manques. Salaud adoré !
— Merci du compliment. Pour tout te dire toi aussi tu me manques. J’ai pensé à toi en début d’après-midi.

Elle sursauta un peu et demanda :

— Et à quelle heure dis-moi ?
— Vers 14h15, 14h30. Pourquoi ?
— Parce qu’à peu près au même moment je me suis remémoré notre première rencontre. Ça m’a tellement rappelé de bons souvenirs que j’ai été obligée de fermer quelques minutes, juste le temps de monter me « soigner » un peu.
— Bizarre, car c’est au même événement que je pensais. Mais malgré l’envie que j’ai eue, je suis resté sage moi.
— Serions-nous télépathes ? demanda-t-elle en riant.

La sonnerie de la porte de la pharmacie le dispensa de répondre.

La fin de la journée se passa sans problème ni événement remarquable. Les vacanciers étaient très intéressés par une fermette à rénover avec un petit terrain, et rendez-vous pour la visiter avait été pris pour le lendemain après-midi. La semaine de travail eut une fin heureuse. Les deux couples qui avaient pris rendez-vous pour des visites trouvèrent à leur goût ce que Pierre leur montra. Des rendez-vous furent pris pour signer les compromis de vente et le samedi soir, au moment de la fermeture, Pierre était satisfait de son sort.

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La pharmacie avait également fermé ses portes et Mireille prenait une douche lorsque son amant monta à l’appartement. Du seuil de la porte de la salle de bain, il la contemplait en train de se rincer, et comme chaque fois qu’il la ...

... voyait nue, il ne pouvait cacher son désir d’elle. Prestement il se débarrassa de ses vêtements et lui aussi nu comme un ver se dirigea vers la douche. Lorsqu’elle prit conscience de sa présence, elle sursauta.

— Sale voyeur, dit-elle en l’arrosant brièvement avec le pommeau de douche. Depuis combien de temps es-tu là à m’espionner ? Et en plus tu n’es même pas présentable ajouta-t-elle en voyant le sexe de Pierre fièrement tendu vers elle.
— J’arrive à l’instant mais tu sais bien que dès la première seconde tu me fais de l’effet.
— Baratineur, tu dois dire ça à toutes tes conquêtes. Comme à la petite rousse de mercredi par exemple.
— La petite rousse de mercredi comme tu dis s’appelle Aline et je l’ai embauchée pour remplacer Josette. Et comme tu sais très bien que je me refuse de chasser dans ma paroisse, tu n’as pas à craindre la concurrence.
— Monsieur ne se refuse rien ! Elle est drôlement bien fichue la donzelle. Mariée ?
— Veuve. Depuis un peu plus de deux ans.
— Ah. D’où est-elle ?

Pierre tout en entrant dans la baignoire lui raconta toute l’histoire de ce recrutement express. Il profita de ce qu’elle faisait moins attention à ce qu’il faisait qu’à ce qu’il disait pour venir se coller contre Mireille.

— Non, Monsieur ! Rien pour le moment. Douchez-vous rapidement, vous m’avez invité au concert ce soir et après au restaurant. Dépêchons-nous si nous ne voulons pas manquer le spectacle.
— Moi j’ai fait ça ?
— Oui, Monsieur. Toccata et fugues de Bach, 21 ...