1. ... Tout vient à point à qui sait...


    Datte: 12/06/2022, Catégories: fh, rousseurs, hotel, revede, Masturbation caresses, intermast, Oral pénétratio, rencontre, Auteur: Enzoric, Source: Revebebe

    ... j’avais repris le contrôle. Et, obéissant encore, mes lèvres se rejoignirent.
    
    Assise, sur mon divan, imperméable déboutonné, mais néanmoins fermé, elle me regarda arriver dans mon salon, puis m’installer dans mon fauteuil, ce fauteuil au cuir tant usé d’avoir partagé mes solitudes. Le temps, ce satané et satanique temps qui m’avait tant ressourcé lors de mes longues journées, me terrifiait tout autant que de la voir si calme, souriante, immobile.
    
    — Je t’écoute, dit-elle après ce qui me parut une heure, une semaine, un an.
    — … Euh…
    
    À quoi jouait-elle ? À m’enfoncer encore plus bas que je n’étais déjà ?
    
    Impossible. J’étais déjà aux tréfonds de l’embarras. Je n’étais plus qu’une enveloppe sans vie, sans pensée, sans volonté.
    
    — Pas d’questions ? … Alors écoute. Tu t’souviens pas de moi, mais moi si. On s’connaît. Depuis longtemps. Depuis la primaire. On étaient pas dans la même classe, mais à chaque récré j’te guettais. T’avais un truc qui m’plaisait. T’étais bizarre. Toujours à l’écart. Seul. Pis à la rentrée du collège t’étais pas là. J’t’ai cherché dans la cour. Presque un mois. Mais que dalle. Alors un matin j’t’ai suivi. J’ai pris ton bus. École privée. L’engueulade que j’ai prise en rentrant l’soir ! Mais j’m’en foutais. J’savais où t’étais. Des fois j’quittais avant l’heure. J’courais comme une tarée jusqu’à ton bahut. Pour te voir. J’prenais ton bus. Mais toi tu m’as jamais vue. Au début j’étais déçue. Pis après j’ai compris. Tu voyais personne en fait. ...
    ... T’avais toujours la tête baissée. En marchant tu r’gardais qu’tes pieds et dans l’bus un bouquin. Alors quand j’ai emménagé à côté j’t’ai tout d’suite reconnu. T’es pareil. Plus aussi p’tit. T’es même plus grand que moi maint’nant. Mais tout pareil. Toujours tête baissée à r’garder personne. T’es l’seul à faire ça. Alors ça pouvait être que toi. P’tiote je rêvais que tu m’voies, et grande tu m’voyais toujours pas. Au début j’me suis dit, il est pas normal. Il a un grain. Ou alors il est autiste. Mais fallait que j’sache. Alors j’t’ai suivi. Comme quand on était mômes. J’ai halluciné quand j’t’ai vu aller en boîte. J’ai eu peur aussi. J’me suis dit il a un rencart. C’est mort. Mais non. T’as fait que boire. Même au serveur tu disais rien. Alors j’ai cogité. Plein. J’savais pas quoi faire pour que tu me regardes. Plein de fois on s’est croisé, mais rien. Tu m’voyais pas. Un coup y’a un canon qu’est v’nu commander à côté d’toi. Gaulée la vache ! Même moi elle me plaisait la poulette. Pourtant j’suis pas gonzesse moi ! Elle en t’nait une bonne la bombasse. Elle t’a même touché tellement elle tenait plus d’bout. Tu l’as même pas regardée. Alors j’ai pigé. Si j’voulais que tu m’regardes fallait que j’sorte le grand jeu. Que j’t’intrigue. Que j’te sorte de ta routine. C’qui est bien avec toi c’est qu’t’es réglé comme du papier à musique. Mais j’savais pas comment faire. Donc j’ai sorti une connerie. J’en dis souvent des conneries. Mais ça a marché. T’as répondu. Tu m’as pas regardée, ...
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