Rue Férou - Histoires de Sexe

Rue Férou

... !

Phrase magique qui me fit oublier ce nouveautrop chou et mit un terme à ma confusion mentale. Je n’en eus plus rien à faire des pourquoi, des comment, des si et des peut-être… Je lui fis face. Nos lèvres se trouvèrent et pendant que nos langues se mélangèrent, elle m’attira vers le lit.

Qu’elle m’ait guidé ou que la nature ait bien fait les choses, j’ignore toujours comment nos sexes se trouvèrent. Ce que je sais par contre, c’est que tout ce que j’avais imaginé jusque-là n’était rien à côté de la réalité. Qu’est-ce qui pouvait être meilleur que mon corps pressé contre le sien et cette moiteur douce et brûlante dans laquelle je m’enfonçais ?

— Tu vas faire attention, hein ?

D’accord, je n’avais aucune expérience pratique, mais je connaissais assez la théorie de ce que résumaient les deux mots « coïtus interruptus », pour que la question me ramène sur terre et aux conséquences possibles de ce que nous étions en train de vivre. Ça ne tua pas mon enthousiasme, mais le tempéra assez pour que je ne me laisse pas emporter totalement par une ivresse qui, pourtant, ne voulait rien connaître d’autre que son assouvissement. En sentant venir ma jouissance, je me retirai.

S’en suivit un silence que je n’osai pas rompre. Mes lectures me l’avaient fait entrevoir et mon instinct me le dictait : pour être complet, le plaisir que je venais d’éprouver devait être partagé. Or, même en étant très optimiste, j’avais bien conscience de l’avoir atteint beaucoup trop vite pour que ...

... Danielle connaisse la même satisfaction. Que dire et que faire pour ne pas passer pour un mufle doublé d’un incapable ? Heureusement, une nouvelle fois, elle vint à son secours. Elle se colla contre moi et murmura :

— C’est la première fois que tu couches avec une femme ?

Un bref instant, la tentation m’effleura de m’inventer un passé de séducteur, mais y renonçai et choisis la franchise, avouant mon manque d’expérience. Puis, pour faire bonne mesure et parce que je me souvenais d’un épisode lu peu avant, j’ajoutai que j’espérais qu’elle n’était pas trop déçue. « Non », répondit-elle avec un rire léger… Elle n’était pas déçue du tout, bien au contraire, et comme pour me le prouver, elle m’embrassa tout en me caressant.

Ses mains glissèrent sur mes épaules et effleurèrent mon dos. Puis, pendant que l’une remontait vers mon cou, l’autre se glissa vers le bas et saisit l’objet de son désir. Privilège de la jeunesse, cet organe avait retrouvé tout son allant. Du coup, elle eut un petit soupir de contentement « Laisse-moi faire ! » chuchota-t-elle. Je n’avais rien à lui refuser.

Comme elle me le demandait, je m’allongeai sur le dos. Elle me chevaucha et je la pénétrai, ressentant de nouveau la même exquise sensation. Ses seins se balançaient au rythme de sa chevauchée. Elle haletait, poussait de petits cris, grommelait des mots sans suite. Moi j’essayais de l’accompagner. Je m’arc-boutais tentant d’aller en elle aussi loin que possible. Soudain, elle poussa une espèce ...