C'est cloche !
Datte: 04/06/2022,
Catégories:
fh,
couple,
intermast,
Oral
pénétratio,
amouroman,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... printemps. Et je crois bien que c’est à la saison que je dois tous mes égarements et mes emportements dont il fallait que je m’accuse. Voyez-vous, notre vie de sacerdoce n’est pas toujours simple à supporter, car nous ne sommes qu’humains et non point surhumains. Me comprenez-vous ?
— J’abonde à votre propos, ma Mère, mais ne vois guère où vous voulez en venir…
— Savez-vous comment je suis entrée dans les ordres ?
— J’avoue que je l’ignore totalement et que je n’ai pas mené de recherches sur des choses qui ne me regardent aucunement.
— Soyez-en remercié, mais la vérité est toujours plus claire et limpide que le qu’en-dira-t-on. Vous la méritez. J’étais jeune fille de bonne famille, bien éduquée et bien nourrie, très en avance pour mon âge au point qu’à ma communion solennelle, on disait de moi que je ressemblais à une mariée. J’avais déjà presque la taille et les attributs d’une femme adulte. Vers quatorze ans, j’avais déjà atteint mes proportions actuelles. Or j’avais un oncle, frère de mon père beaucoup plus jeune que lui. À se demander même si ma grand-mère n’avait pas fauté, car elle l’avait eu à une époque où mon grand-père, beaucoup plus âgé qu’elle, était déjà fortement diminué. Mais peu importe. Cet oncle d’une trentaine d’années avait dû faire un mariage de raison, car, comme c’était de coutume à l’époque, l’aîné, mon père, avait reçu l’essentiel de la petite fortune familiale. Il ne fallait pas que les biens se dispersent et, par tradition, les suivants avaient ...
... le choix entre la carrière militaire ou sacerdotale. Or cet oncle était joyeux drille, un peu rebelle et antimilitariste, il n’eut pour solution ultime que d’épouser une dot, une pauvre fille unique niaise et laide, mais héritière de la fortune d’un riche négociant.
— Je vois. Triste coutume. Heureusement qu’il n’en est pas de même pour moi…
— Nous reviendrons à votre cas plus tard, si vous le permettez je termine mon histoire. Donc ce cher oncle perdait les pieds chez nous. Tous les prétextes étaient bons, et mon père qui aimait bien son petit frère ne s’en plaignait pas. On occupait sa pauvre épouse à tenir compagnie à la grand-mère et le tonton avait la paix et la liberté de s’occuper… de sa nièce, moi. Je le trouvais beau, gentil, amusant, et si je possédais déjà un corps de femme, j’en étais aussi instruite qu’une pintade. Tonton me faisait glousser, surtout quand il m’apprit par approches successives et habiles à découvrir mon corps et ses vastes capacités.
— Un « gourou diabolique » en quelque sorte, fit le curé en se signant.
— Tout à fait, mais je n’y voyais aucun mal. Pour moi, c’était un homme assez jeune, fort séduisant, avec lequel je partageais des secrets et qui, de tout son savoir d’adulte, osait m’enseigner des choses dont il ne fallait absolument jamais parler. Je l’écoutais et lui obéissais avec l’application et la délectation d’une oie blanche découvrant un monde de délices infinis. Bien sûr, j’en étais follement amoureuse et le croyais fermement quand ...