1. Love, love, love...


    Datte: 03/06/2022, Catégories: fh, jeunes, extracon, telnet, amour, Masturbation Oral préservati, pénétratio, fdanus, coprolalie, jouet, Auteur: Ellian, Source: Revebebe

    ... ils la pénètrent avec lenteur et délicatesse. Laissant sagement leur place pourtant bien agréable, ils se retirent pour qu’un énorme Rosebud argenté, serti d’une pierre rose se fraye sans difficulté un chemin dans ce sentier pourtant étroit.
    
    Je me réveille en sursaut. Je ne veux plus jamais me rendormir.
    
    La nuit fut la pire de ma vie. La matinée sera sans doute très longue. Que dire ? Que répondre ? Comment pourrais-je suivre un cours sur l’orgasme dans mon état ? Elles avaient raison, je me suis emballée. Non, c’est elle. Tout est sa faute. Elle lui a joué un tour, utilisé sa magie séductrice et destructrice. Peut-être l’a-t-elle mis dans un état second avec une potion alcoolisée, ou bien drogué ? Il ne pouvait pas… il n’aurait pas…
    
    — Salut Ève ! Houla, tu as percuté un trente-cinq tonnes dans la nuit ?
    
    Je pose d’un geste automatique la main sur la bosse que j’avais presque oubliée. Sophie est en pleine forme.
    
    — Ça n’a pas l’air d’aller.
    — Tout va bien.
    — OK, OK, si t’as pas envie d’en parler…
    — Non.
    — Ça va être gai aujourd’hui…
    — Tu me saoules.
    — Bon, ben, à plus tard.
    
    J’ai pas été cool. Mais là tout de suite je m’en fous. J’ai juste envie de chialer dans mon coin, loin d’ici, loin de cette école. J’ai peur de croiser Amarylis. Peur de ce que je ressentirai, peur de ma réaction aussi. Je file en cours : moins de temps je passerai dans les couloirs, plus le risque sera faible.
    
    Madame Sabre encore, l’air encore plus strict qu’à son habitude, nous ...
    ... détaille l’évolution de la compréhension de l’orgasme au fil des siècles et sa description dans la littérature de chaque époque. Impossible d’accrocher. La fin du cours est une délivrance, je peux me réfugier dans ma chambre pendant que les autres vont au self. Seule, je laisse le flot de larmes inonder mon visage. Je sens mes pleurs emporter la rage, l’écœurement, la déception et la haine qui s’étaient installés au plus profond de mon être. Je n’ai pas entendu la porte s’ouvrir.
    
    — On est là. Si tu as besoin.
    
    Estelle, Sophie et Marie s’approchent de moi et me serrent tour à tour dans leurs bras.
    
    — Excuse-moi, Sophie.
    — T’inquiète, je suis passée par là.
    
    Son sourire empreint de compassion et totalement dépourvu de pitié me fait du bien.
    
    — C’est bientôt la fin de l’année, c’est pas le moment de craquer. Concentre-toi sur la préparation des exams, ça te changera les idées.
    
    Marie est définitivement une fille sérieuse, coquine, mais sérieuse. Mon téléphone sonne. La terreur m’envahit. Estelle le saisit, regarde l’écran. À sa moue, je sais qui m’appelle. Je lui fais signe de la tête, elle renvoie l’appel.
    
    — Je bloque !
    
    Même si Amarylis a tout manigancé, est-ce que celui que j’ai vu est celui que j’ai aimé ? Le rideau du rêve se fissure, la réalité se dévoile.
    
    — Oui, bloque.
    
    C’est fini.
    
    La vie à l’école reprend son cours. Plus de tension avec qui que ce soit. Mon appétit revient, mes envies aussi. J’ai aperçu Amarylis, de loin. Mon cœur s’est emballé ...
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