1. Love, love, love...


    Datte: 03/06/2022, Catégories: fh, jeunes, extracon, telnet, amour, Masturbation Oral préservati, pénétratio, fdanus, coprolalie, jouet, Auteur: Ellian, Source: Revebebe

    ... bouche, ces joues diaboliques dégoulinants de foutre qui viennent de la briser, cette âme. L’image devient noire. L’écran, la chambre, un vertige, une douleur, tout s’éteint.
    
    Je n’ai pas encore l’image, mais le son revient. Lointain, sourd. Je n’ai pas envie de la suivre. Plus je l’écoute, plus j’ai mal. Je ne sais pas où, mais j’ai mal. Peut-être à la tête. Oui, mais pas seulement. « Ève, Ève, ça va ? Ève ! » Elle ne semble pas décidée à me foutre la paix. Mes yeux s’entrouvrent et dans ce flou insupportablement éblouissant, distinguent un visage qui s’agite.
    
    — Ève, tu te réveilles ?
    
    C’était donc un rêve. C’est l’heure de se lever pour aller en cours. Oui, tout ira bien.
    
    — Voilà, tout va bien. Ouvre les yeux, redresse-toi.
    
    Estelle me prend dans ses bras.
    
    — Dis donc, tu t’es sacrément amochée.
    
    Elle presse le côté de mon crâne avec un gant de toilette humide et froid.
    
    — J’ai… j’ai cru… Quelle heure est-il ?
    — Presque minuit. Je viens juste de rentrer, qu’est-ce qu’il t’est arrivé ? Tu t’es endormie en bossant ?
    — Oui… je crois…
    
    Je me redresse. Le mal au crâne s’intensifie brutalement, je sens ma conscience s’échapper à nouveau.
    
    — Eh, doucement. Vas-y mollo.
    
    Estelle me soutient et m’assoit sur la chaise de bureau. De la souris, je réveille l’écran, il faut que je sache, tout de suite. La messagerie est restée ouverte sur la conversation avec « ecoleduplaisir ». Tout est vrai et pourtant si irréel.
    
    — Tu ne vas pas te remettre à bosser ? ...
    ... J’ai pas envie que tu te fracasses encore la tête contre le lit.
    
    Je ferme précipitamment la fenêtre de conversation, elle ne doit pas savoir, personne ne doit savoir.
    
    — J’ai besoin d’une douche.
    — Je t’accompagne.
    
    En d’autres circonstances, l’idée aurait provoqué en moi des sentiments divers, de l’excitation à la gêne, mais je suis complètement anesthésiée. J’ai l’impression de léviter dans une autre dimension. Je ne me rends pas compte qu’Estelle me déshabille, seule la chaleur de l’eau me ramène un peu à moi.
    
    — Je vais te le retirer.
    
    Je ne sais même pas de quoi elle me parle, jusqu’à ce que je ressente ce mouvement entre mes fesses. Je l’avais oublié celui-là. La sensation est bien moins agréable qu’à son entrée. Mon cul et mon cœur ne sont plus à la fête. Estelle me sèche et me couche dans mon lit. Elle dépose un baiser sur mon front.
    
    Mes yeux se ferment. Réapparaît alors la scène, en boucle. Le visage et le corps d’Amarylis toujours plus submergés, le sourire de Roméo toujours plus béat, presque sadique. Ils me regardent tous les deux. Amarylis branle sans fin, les jets ne s’arrêtent pas. Elle les boit, les lèche, les étale sur son corps comme une crème hydratante, s’attardant sur ses seins qui semblent grossir à vue d’œil, lubrifiant son sexe de ce liquide intarissable. Puis exhibant son dos et sa croupe, laissant son petit trou se faire inonder à son tour, elle y enfonce un doigt puis bientôt deux. La rose est épanouie, nul besoin qu’ils la maltraitent, ...
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