1. 0303 Sur les chapeaux de roues.


    Datte: 13/05/2022, Catégories: Entre-nous, Les hommes, Auteur: Fab75du31, Source: Hds

    ... qu’il a encore envie de moi. Je sens son érection contre la mienne. L’intense bouquet olfactif qui se dégage de sa peau mate fraîchement dénudée me rend dingue.
    
    Ses doigts relèvent mon t-shirt, puis défont ma braguette, font glisser mon boxer le long de mes cuisses. Ses lèvres bouffent fébrilement mes tétons, puis descendent vers mon nombril, caressent mes boules, remontent le long de ma queue, et… l’avalent. Ça se passe comme dans un éclair, mon excitation et ma surprise montent si vite que je n’ai pas la présence d’esprit de m’opposer à sa fougue. Jérém entreprend de me pomper. Je bande à bloc, et c’est terriblement bon. Mais je ne suis pas à l’aise, pas du tout.
    
    « Jérém ! Jérém ! Jérém ! Passe une capote ! »
    
    Mais le bobrun ignore mes sollicitations et continue de me pomper. C’est bon, terriblement bon, terriblement excitant, malgré l’interdit, ou justement à cause de l’interdit. Le plaisir vrille peu à peu ma volonté, l’étouffe jusqu’à la faire disparaître. Le plaisir prend très vite le contrôle de mon corps et de mon esprit. Plus il me pompe, plus j’ai envie de jouir dans sa bouche. Jérém y va avec une telle ardeur que je me sens très vite happé par le précipice de l’orgasme.
    
    Dans un dernier sursaut de volonté, je fais tout mon possible pour me retenir. Mais je sens que je ne vais pas pouvoir tenir longtemps.
    
    « Jérém, arrête, s’il te plaît arrête ! je le somme, la queue en feu, tout en posant mes mains sur ses épaules musclées et en essayant de l’éloigner ...
    ... de ma queue de toutes mes forces.
    
    — Ne fais pas ça, fais-moi l’amour ! »
    
    Et là, le bogoss se relève, il attrape une capote dans son sac de voyage. Je me relève aussi, je lui prends le petit emballage des mains, je le déchire, je pose le préservatif sur son gland et je le déroule lentement sur son manche bien raide. Je le branle un peu, je l’excite. Jérém m’embrasse.
    
    Quelques instants plus tard, il vient en moi, lentement, sans me lâcher du regard, m’offrant tout le bonheur d’assister au spectacle magnifique de son désir pour moi. La pénombre qui enveloppe nos corps et nos gestes apporte quelque chose de magique à cet acte d’amour. La communion de nos esprits, la connexion de nos êtres est parfaite.
    
    Les ondulations de son corps sont douces et sensuelles, ses va-et-vient lents et langoureux. Le bogoss s’allonge sur moi, le visage enfoui dans le creux de mon épaule. J’écoute sa respiration, ses ahanements de bonheur, sa déglutition, les battements de son cœur. Je m’enivre de l’odeur douce et tiède de sa peau. Je vibre au rythme des frottements de nos corps excités à bloc, mais encore plus amoureux qu’excités. Je dérive dans ce bonheur de la donation réciproque du plaisir qui est le pendant de l’amour .
    
    Jérém me fait l’amour, en silence. Cette nuit il n’a pas besoin de savoir quel effet me fait sa queue, si je prends mon pied, si je jouis, si je kiffe ses assauts virils, si je sais qui est le mec dans ce lit. Cette nuit, notre complicité est plus forte et intense ...
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