1. 0303 Sur les chapeaux de roues.


    Datte: 13/05/2022, Catégories: Entre-nous, Les hommes, Auteur: Fab75du31, Source: Hds

    ... que tous les jeux de domination et soumission auxquels nous avons pu, et nous pouvons nous livrer à d’autres moments.
    
    Puis, soudain, je sens son corps se crisper, ses va-et-vient s’espacer, se faire plus appuyés, ses lèvres se resserrer sur ma peau, sa bouche pousser un grand souffle de délivrance.
    
    Le bonheur de sentir jouir le gars que j’aime, combiné aux frottements de ses abdos sur mon gland me fait très vite perdre pied à mon tour.
    
    Jérém s’abandonne sur moi, assommé de plaisir. Nous échangeons quelques bisous et nous pivotons sur un flanc. Et nous rendormons dans les bras l’un de l’autre.
    
    Le lendemain matin, une surprise de taille nous attend au réveil. Une épaisse couche neigeuse s’est déposée dans la nuit, et ça continue de tomber dru.
    
    « Putain ! Comment je vais faire ? j’entends Jérém pester.
    
    — Tu vas pas prendre la route avec ce temps !
    
    — Mais j’ai promis au coach que je serai à l’entraînement ce matin !
    
    — Mais il neige à bloc ! Il peut bien entendre ça !
    
    — Je n’étais pas censé quitter Paris !
    
    — Tu fais ce que tu veux dans tes jours de repos, non ?
    
    — Il va me défoncer…
    
    — Allez, il n’y a pas mort d’homme. Appelle-le et explique-lui.
    
    — De toute façon, je n’ai pas le choix ! »
    
    Le bobrun s’assoit sur le bord du lit et passe donc un coup de fil pour prévenir qu’il ne peut prendre la route dans l’immédiat et qu’il ne pourra dont pas être présent à l’entraînement. Je regarde son dos solide, ses cheveux bruns. Je l’écoute parler, se ...
    ... justifier. Je capte vite qu’il n’en mène pas large, car à l’autre bout du fil on lui met la pression. Je le sens mal à l’aise, contrarié, frustré.
    
    Après avoir raccroché, Jérém demeure un long moment sans bouger, assis sur le bord du lit, le téléphone entre les mains, le regard dans le vide, muet, comme un gosse qui vient de se faire gronder. Et je le trouve terriblement touchant.
    
    « Alors ? je finis par l’interroger.
    
    — Ça me casse les couilles !
    
    — Qui, l’entraîneur ?
    
    — L’entraîneur, la neige… »
    
    Je m’approche de lui, je le serre dans mes bras, je pose des bisous dans son cou, sur sa joue. Le bobrun est toujours crispé, mais ses lèvres finissent par se laisser aimanter par les miennes.
    
    « Allez, je vais prendre une douche ! » il me lance.
    
    Une poignée de minutes plus tard, il revient de la salle de bain, complètement à poil, tout pecs, abdos et queue dehors, promenant sa virilité et sa jeunesse avec un naturel désarmant. C’est tellement beau la nudité masculine et l’aisance avec laquelle mon beau brun sait la porter !
    
    J'adore capter la fraîcheur du bouquet olfactif qui se dégage de sa peau à la sortie de la douche. Qu’elle soit portée par les notes enivrantes d’un gel douche de petit con, ou bien par la douce sensualité d’un savon neutre qui laisse s’exprimer l’odeur naturelle de sa peau, son odeur naturelle, cette fraîcheur du matin me rend complètement dingue.
    
    Je le regarde passer un t-shirt gris, un boxer et des chaussettes propres, son jeans, ses ...
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