1. Anne-Marie


    Datte: 10/05/2022, Catégories: fh, hagé, fagée, voisins, fsoumise, Voyeur / Exhib / Nudisme massage, Oral portrait, Auteur: LouVilneau, Source: Revebebe

    ... réchauffer le liquide. J’en profite pour mieux la regarder. Elle est un tantinet dodue, mais loin d’être grosse, ses fesses bien rondes donnent un relief sensuel au corps allongé. À part quelques rares taches légèrement plus sombres, sa peau, très pâle et bien lisse, ne porte aucun des stigmates de l’âge.
    
    Je commence le massage au niveau des épaules, à la limite du cou. Le contact est doux et élastique. J’assouplis lentement toute la zone, superficiellement au début puis de plus en plus profondément, pour bien dénouer les muscles. Au fur et à mesure que j’élargis mon champ d’action sur le dos, la détente se confirme. Elle commence à parler. D’une voix un peu chevrotante, elle raconte, lentement, avec de longs silences entre les phrases :
    
    — J’ai eu une drôle de vie… Mon père est mort avant ma naissance… Je n’ai jamais su comment exactement… Il était militaire en Indochine… Maman n’avait que moi… Elle m’a entourée de toute son affection exclusive… J’étais sa seule raison de vivre… Quand j’allais à l’école, puis au lycée, à chaque fois que je devais la quitter, elle était malheureuse et me le faisait sentir… Elle me culpabilisait… Il fallait toujours que je sois auprès d’elle… On vivait chichement de sa pension de veuve de guerre et de mon allocation de pupille de la nation… Une fois, je lui ai parlé d’un garçon, elle a fait une crise de nerfs, j’ai cru qu’elle allait mourir… Je n’ai plus jamais recommencé.
    
    Par de larges mouvements, je masse tout son dos, remontant en ...
    ... suivant des deux mains la colonne vertébrale et redescendant avec les mains largement étalées sur ses côtes. Elle exprime son bien-être en entrecoupant son récit de « Ah ! oui, oui, c’est bon… »
    
    — J’ai vite compris que toute vie personnelle serait impossible tant qu’elle serait là… Mes collègues m’ont parlé, bien sûr, de mère abusive, mais je l’aimais… je ne voulais pas la faire souffrir… Au début, j’avais envisagé des études de médecine… elle m’en a dissuadé, car il faudrait que la quitte pour aller étudier dans une grande ville… Je me suis alors rabattue sur le métier d’infirmière… je voulais soigner les gens… Ç’a été la même chose, les horaires ne lui convenaient pas… Je suis donc devenue… et je suis restée toute ma vie… assistante sociale scolaire… Là, j’avais des horaires fixes, des vacances… elle était presque heureuse… Oh ! ce n’est pas un métier idiot… je crois même que j’ai fait du bon boulot… mais ça ne m’a jamais passionnée.
    
    Je dois l’interrompre :
    
    — Bon, j’ai terminé ton dos, mais il y a tes fesses et tes jambes. Ça déborde largement de ce que t’ai proposé au départ. Veux-tu quand même que je continue ?
    — Bien sûr ! Ça me fait tellement de bien…
    — Oui, mais pour cela, il va falloir que tu retires ta culotte si tu ne veux pas la retrouver pleine d’huile. J’ai déjà dû la repousser un peu, pour tes lombaires.
    — Pas de problème, je sais que tu fais au mieux pour moi.
    
    Je m’essuie les mains.
    
    — Attends. Soulève-toi, je vais la faire glisser… Voilà qui ...
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