1. Anne-Marie


    Datte: 10/05/2022, Catégories: fh, hagé, fagée, voisins, fsoumise, Voyeur / Exhib / Nudisme massage, Oral portrait, Auteur: LouVilneau, Source: Revebebe

    Aujourd’hui, c’est jour de marché. Elles m’ont prévenu hier soir :
    
    — On démarre à huit heures moins le quart.
    
    En effet, il y a environ vingt minutes de marche pour arriver sur la place du marché et ces dames veulent y être au début, pour avoir du choix. Je suis prêt à sept heures et demie et je les attends. C’est Arlette qui sort la première. Comme toujours, elle est en jean et débardeur, son soutien-gorge noir apparaît dans les larges emmanchures du maillot. Elle me fait une bise appuyée.
    
    — Bonjour, Arlette. Bien dormi ?
    — Salut Lou. Oh oui, j’ai très bien dormi.
    — Mais dis-moi, tu ne portes jamais de robe ou de jupe ?
    — Pourquoi tu veux que j’me déguise en femme ?
    
    Je suis pris de court.
    
    — Ben, parce que tu en es une et que tu pourrais ainsi mettre en valeur tes belles jambes plutôt que les cacher dans ces tubes informes.
    
    Arrive Anne-Marie qui vient nous rejoindre :
    
    — Bonjour, vous deux. Tu sais, Arlette, Lou a raison. Tu serais tellement plus jolie et attirante.
    — Bof ! Attirante, pour quoi faire ? bougonne-t-elle.
    — Ben, si moi je ne compte pas, maintenant il y a un homme avec nous. Tu pourrais le faire pour lui, dit Anne-Marie en riant, avant de nous embrasser.
    — J’y penserai. Allez, faut y aller ! grogne Arlette momentanément désarçonnée.
    
    Comme souvent dans les bourgs de campagne, le marché est richement approvisionné. Sans m’y connaître vraiment, je vois bien que tous les légumes et les fruits sont frais et de qualité. Anne-Marie me guide ...
    ... dans mes achats après m’avoir demandé ce que je sais cuisiner. Pour le petit-déjeuner, ça ne me pose pas de problème, mais pour le dîner, je reste très limité. Elle me promet des recettes simples.
    
    Arlette ne parle pas. Renfrognée, elle a l’air de faire la tête. Un moment, elle disparaît. Captivés par les boniments d’un camelot, on ne s’en aperçoit pas, jusqu’à ce qu’elle vienne nous chercher pour nous entraîner vers un stand rempli de robes suspendues à des cintres.
    
    — Y a tellement longtemps qu’j’ai pas acheté c’genre de trucs que j’suis incapable de choisir. Allez-y, je vous fais confiance.
    
    Elle est trop mignonne avec son air de petite fille butée. Je lui fais une petite bise amicale…
    
    Avec Anne-Marie, ça ne traîne pas. Après un large coup d’œil, elle décroche cinq robes légères aux coloris printaniers et va voir la vendeuse. Il y en a deux qui ne sont pas à la bonne taille, Arlette disparaît derrière un rideau au fond du stand avec les trois autres pour les essayer. Elle nous appelle et sollicite notre avis. Je suis sidéré du changement : la grande bringue s’est transformée en femme gracieuse. Je ravale les compliments qui me viennent à l’esprit, il est inutile de la gêner, cependant mon attitude est éloquente. Après une courte discussion avec Anne-Marie, elle en achète deux et nous rentrons tranquillement à Fontvieille.
    
    Bien entendu, je propose à Arlette de se changer pour le repas de midi. Ce qu’elle accepte en choisissant la robe à dominante jaune avec des ...
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