1. Happy End


    Datte: 10/05/2022, Catégories: fh, extracon, hotel, amour, fsoumise, cérébral, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme miroir, caresses, Oral pénétratio, extraconj, Auteur: Volnay-a, Source: Revebebe

    ... ses poches, je commence par sourire puis je me baisse pour remettre le contenu dans le contenant. Une carte de visite attire mon attention. Rien de plus normal, j’ai la même dans mon portefeuille puisque c’est celle de Charles Marquenterre chargé de clientèle chez Happy End. Impossible de décrire précisément l’effet produit par cette découverte. Disons que je passe presque simultanément par les étapes suivantes :
    
    Tout ça ne me prend que les dix secondes pendant lesquelles je remets dans le sac le reste de ce qui s’en était échappé, puis je file dans la salle de bain. Le temps que nous y passons est employé conformément à mes prévisions de très agréable façon. Pour ne pas lasser je m’abstiens de donner des détails, sachez simplement qu’utiliser adroitement, un flacon de gel douche peut se révéler très stimulant.
    
    En sortant de l’hôtel, Jeanne me remercie de ma « surprise ». Quelle bonne idée, me dit-elle, de lui avoir fait vivre ce fantasme. Sans moi, elle ne l’aurait sans doute jamais réalisé. Je la coupe :
    
    — Sans moi ? Ce ne serait pas plutôt sans Monsieur Marquenterre ?
    
    Je serais bien en peine de dire pourquoi je lâche cette phrase. La triste impression que, depuis le début au lieu de maîtriser cette aventure, je suis le jouet d’une manipulation ? Le courage imbécile des provocateurs. Celui qui fait qu’on se jette à l’eau, même si on sait qu’elle est glaciale et qu’on va détester ça, pour le seul plaisir de susciter les réactions qu’on espère admiratives de ...
    ... l’assistance. En m’entendant, Jeanne s’arrête net.
    
    À la façon dont elle me regarde, je commence à penser que l’eau va être encore plus froide que je ne l’imaginais et l’assistance pas vraiment admirative. Mais il est trop tard pour reculer. Donc je déballe ! Comment j’ai trouvé la carte de visite et, presque, tout ce que j’en ai pensé en insistant sur mon côté victime : Qu’est-ce qu’elle a dû se marrer quand les autres lui racontaient comment ils me faisaient marcher : entre le mail, le contrat, les séances d’entraînement et pendant qu’ils y étaient le montant de mes factures. Puis, croyant conclure sur un sarcasme victorieux, je dis que même si, quelque part j’ai l’impression d’avoir été escroqué, je trouve que ce n’est pas trop cher payé vu le résultat du service.
    
    — Merci du compliment ! Jeanne hausse les épaules, mais pour toi c’est gratuit !
    — Comment ça gratuit ? réussis-je à articuler.
    — Parce que ton argent ils vont te le rendre ! Comme tu l’as deviné, je suis une cliente de Marquenterre, et la commande c’est moi qui l’ai passée.
    
    Et elle continue en m’expliquant que le Happy End c’était le sien. Un cadeau qu’elle s’est fait parce que, même si elle pensait en avoir fini depuis longtemps avec notre histoire, elle n’avait jamais pu l’oublier.
    
    — Tu comprends, me dit-elle, j’avais une impression d’inachevé. Je croyais que, comme on dit, le passé passerait. Rien à faire. Il y avait toujours quelque chose pour le faire revenir à la surface. Ça devenait insupportable. ...