1. Happy End


    Datte: 10/05/2022, Catégories: fh, extracon, hotel, amour, fsoumise, cérébral, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme miroir, caresses, Oral pénétratio, extraconj, Auteur: Volnay-a, Source: Revebebe

    ... nouvel hommage au XVIIIe siècle, je sais très bien que le sexe, même masculin, est un organe – génital – et pas un membre) dans ce qu’il est convenu d’appeler la porte étroite. Une fois l’objet bien en place, les deux comparses restants prennent le relais et le moins qu’on puisse dire c’est qu’ils n’y vont pas de main morte. Après avoir du bout des doigts éprouvé la souplesse et la moiteur d’un abricot déjà bien ouvert, la femme cède sa place au second de ces messieurs. Celui-ci ne se contente pas d’effleurer un fruit qui n’a rien de défendu. Tout au contraire, il le pénètre et y joue avec un phallus artificiel d’une taille moyenne, mais d’une technologie assez avancée. En effet, avant qu’il ne disparaisse entre des grandes lèvres maintenant bien ouvertes, j’ai vu nettement ce produit de l’inventivité moderne vibrer et tourner sur lui-même. Sa complice ne reste pas inactive puisqu’elle s’occupe très activement d’un bouton d’amour qu’elle n’a eu aucun mal à décapuchonner.
    
    Jeanne est fascinée, je ne le suis pas moins. Pour que nous puissions garder les yeux sur le tableau toujours aussi animé qui nous fait face, tout en reprenant nos ébats, elle prend l’antique et très efficace position décorée du nom de l’animal préféré de Julie Manet (une levrette pour ceux qui ne connaissent pas l’œuvre de Berthe Morizot). Je la pénètre d’un coup, ce qui n’est pas compliqué vu son état et le mien. Ce qui suit est d’une telle intensité qu’avec la notion du temps je perds le contrôle de ...
    ... mes actes et de mes paroles. Je pilonne, je martèle, je fourrage tout en éructant des obscénités dont je ne me serais pas cru capable. Je ne suis pas le seul. Jeanne se déhanche, accompagne mes va-et-vient, se dérobe et revient se coller à moi. En même temps, elle gémit, grogne, répond à mes divagations, en rajoute même. Pas d’autre mot pour décrire la fin qu’apothéose. Nous sommes allés tellement loin dans la joie qu’il nous faut plusieurs minutes pour reprendre nos esprits.
    
    De l’autre côté du miroir, le quatuor se défait. Pendant que les porteurs de masque quittent la pièce, le couple du début se rend dans la salle de bain. Jeanne les imite :
    
    — Tu viens ? me dit-elle.
    
    Je réponds qu’il me faut un peu de temps pour reprendre mon souffle et mes esprits et que je la rejoindrai dans quelques instants quand je serai redescendu sur terre. Elle rit, m’embrasse et va se livrer à ses ablutions. Je reste sur le lit quatre ou cinq minutes. Le bruit de l’eau qui ruisselle vient me tirer de ma paresse. J’ai toujours aimé partager ces instants à la fois savonnés et érotiques qui, tout en satisfaisant aux règles de l’hygiène, permettent de terminer une rencontre amoureuse par un ultime moment de béatitude. Je me lève, mais en me dirigeant vers la douche, je trébuche sur le sac que Jeanne avait laissé traîner à côté du lit. Il s’ouvre en déversant un contenu assez disparate. Réflexe automatique du mec qui se moque du fouillis d’un sac féminin en oubliant le capharnaüm qui règne dans ...