1. Dans l'espace, personne ne vous entend jouir


    Datte: 09/05/2022, Catégories: f, fh, ff, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme sf, Auteur: Calpurnia, Source: Revebebe

    ... seulement l’étreinte me procure une étrange excitation. C’est comme l’idée d’être violée par un alien. Parce que ceux-ci n’attaquent pas pour se nourrir : au juste, personne ne sait ce qu’ils mangent. Ils tuent uniquement dans un unique objectif de reproduction. Drôle de manière de faire l’amour. Ils ne pourraient pas faire ces cochonneries sanglantes entre eux, non ? Non. Il leur faut une autre espèce comme partenaire. Dans moins d’une heure, après les autres membres de l’équipage, ce sera au tour d’Helen et moi d’y passer. Ou peut-être, juste avant d’être capturée, me tirer une balle explosive dans le crâne ?
    
    À présent, Hans sodomise Helen, toujours en levrette. Ces deux-là sont infatigables. Ils pataugent dans une flaque de sperme artificiel – une mixture salée, parfaitement comestible, sortie tout droit des usines agroalimentaires de Weyland-Yutani, comme le reste. Lorsque nous étions à bord de l’Auriga-14, Hans m’a raconté qu’avant qu’on lui ordonne de s’embarquer pour des voyages spatiaux, il travaillait dans un bordel pour femmes, sur Mars, avec une cinquantaine d’autres androïdes, tous identiques à lui-même. Les goûts sont devenus standardisés. Les clientes étaient des ouvrières chargées d’extraire le minerai de fer, abondant sur cette planète. Elles y claquaient leur salaire, à peine de quoi se nourrir avec ce qu’il leur restait, et elles retournaient trimer au fond de la mine. Lui, il baisait vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept sols martiens par semaine, ...
    ... c’est-à-dire tout le temps. Il m’a dit qu’il aimait bien ce boulot – si tant est que cette expression signifie quelque chose pour un androïde programmé pour exécuter les tâches qu’on lui assigne sans se poser de question. Il a mémorisé avec précision les visages et les contours physiques de toutes les femmes qu’il a été amené à rencontrer au cours de ces milliers de passes. Audray, l’une de nos coéquipières, en a fait partie – un alien a eu sa peau hier soir, par surprise. Elle était bisexuelle, et m’avait fait une nuit l’honneur de sa couchette.
    
    Helen est merveilleusement belle, toute nue, à quatre pattes. Si seulement elle me laissait la toucher, ne serait-ce qu’une petite caresse, ou juste un bécot sur ses pieds ! Devant ce spectacle, j’en oublie presque que je vais mourir bientôt. Peut-être même qu’ils vont les surprendre en pleine action. De la sorte, Helen mourra heureuse, peut-être ? Non, elle n’est pas du genre à succomber sans se défendre, et moi non plus.
    
    Soudain, je me rends compte que quelque chose bouge dans la pièce. Un alien, déjà ? Non, il aurait déjà fondu sur nous. C’est tout petit. Il y en a plusieurs. Beaucoup. Ça grouille dans la pénombre. On n’y voit rien. Les jumelles à amplification de lumière me permettent d’en avoir le cœur net. Mes cheveux se dressent sur la tête : desfacehuggers. Ils ressemblent à de grosses araignées, mais avec un long tentacule, et se déplacent d’une manière très rapide. Qu’ils s’accrochent à mon visage, et je n’aurais plus ...
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