1. Dans l'espace, personne ne vous entend jouir


    Datte: 09/05/2022, Catégories: f, fh, ff, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme sf, Auteur: Calpurnia, Source: Revebebe

    ... comme nous avons pu. Helen sait manier la lampe à souder, afin de maintenir la porte métallique fermée. Mais je sais bien que cette protection est dérisoire face à l’acide que crachent les aliens : aucun matériau ne lui résiste plus de dix minutes. Quand ils franchiront cette issue, nous leur opposerons un feu nourri, tous ensemble. Ce sera notre dernier baroud d’honneur.
    
    — Hans, espèce d’enfoiré, ordure, c’est toi qui nous as jetées dans ce traquenard, dit froidement Helen en se positionnant à quatre pattes, sans lâcher son arme ni quitter des yeux l’écran du détecteur du mouvement sur lequel nous pouvons observer les bêtes qui nous traquent.
    — À présent qu’il est trop tard pour vous, je dois admettre que c’est exact, dit Hans en pénétrant d’un coup de reins le vagin offert d’Helen. Bien que je n’aie fait qu’obéir aux ordres pour lesquels j’ai été programmé, je me demande ce que peut représenter un sentiment de culpabilité. L’amour ou bien la haine, aussi – mais pas ma froide indifférence. Vous avez bien de la chance, Helen, de pouvoir ressentir tout cela. L’orgasme, également.
    — Ah !
    
    Helen jouit. Elle ne veut pas le montrer, mais je m’en rends bien compte. Peut-être à peine un spasme. Mais c’est ce qu’elle recherchait. L’ultime jouissance avant la mort.
    
    L’image atroce des xénomorphes nous fondant dessus s’impose à mon esprit. Je crois qu’elle voit la même chose en fermant brièvement les yeux. Elle m’avait même dit espérer, oui,espérer cette confrontation ! Elle ...
    ... n’a jamais caché son admiration pour cette espèce qui ne fait rien à moitié, y compris tuer, sans la moindre once d’hypocrisie, au contraire des humains qui passent leur vie à se trouver des excuses ou des justifications embrouillées pour le mal qu’ils commettent. Avec les aliens, par contre, tout est clair. Ils veulent nos vies. Qu’ils viennent la prendre. Tout en fumant ma clope, je me masturbe mollement, assise par terre en tailleur, une main sous la culotte. La scène est excitante, malgré la présence d’un pénis. Ils sont beaux. Même lui, je dois le reconnaître. Helen, grande et musculeuse comme une cariatide, accueille la virilité de Hans avec une grâce à laquelle je ne peux pas rester indifférente.
    
    Et puis, qu’importe ma maudite pudeur. Helen a raison : il fait trop chaud à bord du Nostromo pour rester vêtue. Elle et moi combattrons nues. Cela nous donnera du courage. Une fois mes vêtements retirés, jetés au loin, je reprends mes caresses solitaires. Contrairement à ma compagne d’infortune, mes orgasmes sont rapides et puissants, à l’aide de mes seuls doigts. Un vibro serait encore mieux, mais j’ai laissé le mien sur l’Auriga-14. Tant pis.
    
    Pendant ce temps, Hans éjacule des torrents de semence qui débordent sur les cuisses d’Helen, tout en lui glissant un doigt lubrifié de salive dans l’anus, jusqu’à la garde. Il doit disposer d’un réservoir spécial, pour plaire aux dames. Voir cela me procure un frisson au ventre. Je ne veux pas que Hans me touche, mais regarder ...
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