1. Fauna, je suis à toi (2)


    Datte: 02/05/2022, Catégories: Lesbienne Auteur: airdepanache, Source: Xstory

    ... ordonna-t-elle.
    
    Surprise, je rougis mais je fis exactement ce qu’elle me demandait. Rien ne m’excitait davantage, je le savais désormais, que de lui obéir. Je fis coulisser l’élastique sous mes fesses, et le sous-vêtement trempé dégringola jusqu’à mes chevilles. Comme elle l’avait demandé, je lui en fis cadeau.
    
    Elle porta ma culotte à son visage pour la respirer, puis me la tendit pour que je fasse de même. Ça sentait la femelle et le désir. Un puissant aphrodisiaque.
    
    Rangeant son trophée dans son sac, Fauna replaça sa main exactement là où elle était quelques instants auparavant, sur mon pubis glabre, et, désormais, dénudé. Dans ses yeux, je lisais l’envie et comme un air de défi. Ça n’était pas compliqué à deviner, ce qu’elle avait l’intention de faire…
    
    Elle m’embrassa à nouveau, et, en parallèle, enfonça son index dans ma chatte. Dans moi.
    
    Je l’engloutis passivement, la respiration bloquée. Un brin épouvantée.
    
    Ça y était, elle avait franchi la barrière de mouille. J’étais empalée par une autre fille. Assaillie. Chahutée. Un peu honteuse, aussi. Mon cœur égara le tempo. Je n’avais rien envisagé dans ce genre-là, jamais.
    
    Il y eut vite deux, puis trois doigts enfoncés dans mon antre. Fauna l’insensée entama une chorégraphie de luxure, sans rien négliger : aucun repli de chair, aucun entrelacs, pas non plus les profondeurs rougeoyantes de mon sexe et certainement pas mon petit clitoris, qui, au garde-à-vous, n’en croyait pas sa bonne fortune que l’on ...
    ... s’occupe aussi bien de lui. Je voulais qu’elle m’envahisse, qu’elle entre en moi toute entière.
    
    Entre la bouche de Fauna et ce qu’elle était en train de déclencher sous ma robe, je respirais tant bien que mal. J’étais devenue moiteur, fièvre, tremblements. De force, je clôturais mes lèvres afin d’empêcher les cris de jaillir, puis les ouvrais à nouveau pour m’offrir aux baisers de mon amie. Ma respiration s’agita. Mon abdomen se contractait. Je me tortillai sur mon fauteuil, incapable de rester immobile en raison des décharges électriques qui se multipliaient dans mes cuisses et mon ventre.
    
    J’allais céder... Oh... Je voulais céder... La cavalcade dans mon sexe était sur le point de m’envoyer...
    
    Au septième ciel...
    
    Le plaisir en moi résonna comme un furieux accord de guitare électrique. Je sais, c’est ridicule comme comparaison, mais c’est ce qui se rapproche le plus de ce que je vécus à ce moment-là. Un truc assourdissant, puissant, pas propre, électrique, qui balaye tout sur son passage… Les sensations fortes qui s’emparèrent de mon corps s’y réverbèrent en un instant, s’y propagèrent, me laissèrent sonnée, abasourdie. C’était trop, c’était tout. Sauvage, aussi. Chaque nerf hurlait avec l’accord principal, en reprenait la distorsion en l’amplifiant encore et encore.
    
    Lorsque l’orgasme se dissipa, il laissa en moi des échos, du reverb, des petits pics de plaisir qui prolongèrent le choc initial. J’étais essoufflée, crevée, la peau si sensible que les courants d’air ...
«12...6789»