1. Fauna, je suis à toi (2)


    Datte: 02/05/2022, Catégories: Lesbienne Auteur: airdepanache, Source: Xstory

    ... Mais juste une fois. Une seule fois pour savoir ce que ça fait…
    
    Elle rit et son rire était le son le plus charmant du monde. Elle écarta une mèche de mes cheveux pour bien voir mon visage, avant de me répondre, avec ce regard si intense qu’elle avait :
    
    — Oh ma poupée… Quand je t’aurai embrassée une fois, tu ne pourras plus jamais t’en passer...
    
    Me tirant par la main avec son sourire de louve, elle m’entraîna en direction de la grande roue. Elle réserva des tickets pour qu’on puisse s’installer une éternité rien que toutes les deux dans une cabine.
    
    Je pris place et elle s’assit juste à côté de moi, posant immédiatement sa main sur mon genou, avant d’en caresser la peau jusqu’au haut de la cuisse. La chair de poule couvrait toute la zone. Fauna ne faisait même plus semblant que tout cela n’était pas sexuel...
    
    C’est là que j’en pris conscience. Nous y étions. C’était là, maintenant. Ici, sur cette grande roue, que tout allait changer, que j’allais embrasser une fille pour la première fois, que ma meilleure amie, que je venais de retrouver, allait devenir pour moi quelque chose de plus qu’une copine, que j’allais m’autoriser un pas de côté dans ma relation avec Théo.
    
    Alors que la machine se mettait en marche, j’avais le trac. Un gros. Même si la grande roue ne s’était pas mise en marche, j’aurais eu le tournis, je crois.
    
    Fauna s’en rendit compte et fit tout pour me mettre à l’aise. Comme elle l’avait fait la veille, elle gomma toute distance entre nous et ...
    ... rapprocha son visage tout près du mien. D’une voix toute en tendresse, elle me susurra des mots doux, me confia son bonheur de m’avoir retrouvée, me dit qu’elle me trouvait belle, admirable, désirable et plein d’autres compliments qui me faisaient fondre.
    
    J’avais des frissons partout… Les crépitements de sa voix, le désir que je lisais dans ses yeux me faisaient me sentir spéciale, privilégiée.
    
    Tout en me parlant, elle me caressait les cheveux, le menton, les joues, le cou, avec délicatesse. Comme elle l’avait fait la veille, elle balada son pouce contre mes lèvres, s’en servant pour les écarter, avant de l’enfoncer dans ma bouche.
    
    J’étais tellement excitée que j’en devenais folle. Je suçai son pouce, gourmande et appliquée, comme s’il s’agissait d’un sexe.
    
    — Hmmm…
    
    C’était fou, c’était génial. Mon rouge laissa des traces sur sa peau.
    
    Sortant son doigt de ma bouche, Fauna me sourit. C’était le moment. Elle pencha la tête sur le côté. Mon cœur battait follement. Lentement, elle s’approcha de moi. J’en avais très envie.
    
    Puis, le geste irréversible. Sa bouche se posa sur la mienne. Sa bouche de fille et ma bouche de fille. J’avais le souffle coupé, la tête et le corps en surchauffe.
    
    Elle ne resta pas longtemps passive. Ses lèvres happèrent les miennes, furetèrent entre elles et me firent don d’une offrande de salive et de souffle chaud. C’était moite, tiède, exquis. Sa gueule pris possession de la mienne comme si elle avait tous les droits sur moi. De ses ...
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