Fauna, je suis à toi (2)
Datte: 02/05/2022,
Catégories:
Lesbienne
Auteur: airdepanache, Source: Xstory
Je n’étais toujours pas rassasiée. Il m’en fallait davantage.
Au terme de cette journée folle, de cette journée magnifique, imprévisible, où j’avais retrouvé Fauna, mon amie d’enfance, et où nos sentiments exacerbés avaient été à deux doigts de nous amener à nous embrasser, j’avais foncé, surexcitée, dans mon appartement pour y retrouver mon mec, Théo. Là, je m’étais pratiquement jetée sur lui pour qu’il me permette de sublimer la frustration née de toute cette excitation et de ce baiser qui n’avait pas eu lieu entre mon amie et moi. Je m’étais offerte à lui avec un abandon qui ne me ressemblait pas du tout, et, au terme d’un accouplement bref et intense, j’avais fini par connaître le tout premier orgasme de ma vie - même si, pour cela, j’avais été obligée de finir le boulot moi-même.
Enfin bref. J’avais joui, j’avais encore des étoiles dans les yeux et du sperme sur les fesses, et malgré tout, ça n’avait pas suffi à me retirer l’image de Fauna qui ne voulait pas quitter ma tête. Très jolie image, au passage... Et malgré le plaisir ressenti, j’étais encore très excitée, et ma soif de baise n’était pas étanchée...
Même une douche rapide ne suffit pas à me dégriser. Sous le filet d’eau brûlante, je ne pensais qu’à effacer l’écho obsessionnel de Fauna, à l’ensevelir sous une montagne de plaisir hétérosexuel. Et en même temps, de manière complètement contradictoire, j’avais envie de conserver ce souvenir vivace, consciente qu’il venait de me mener à la première ...
... expérience sexuelle vraiment satisfaisante de ma vie.
J’intellectualise tout ça, mais en réalité, j’étais surtout une pelote d’excitation, de contradiction et de culpabilité. Franchement, j’étais méconnaissable.
Bref, en émergeant de la douche, j’avais encore très besoin de me faire prendre. Il faut saisir à quel point tout cela était atypique pour moi, l’oie blanche innocente, pas trop branchée sexe d’ordinaire.
Théo, sur le lit, était en train de d’assoupir, mais il ne dormait pas tout à fait. Je saisis l’occasion pour m’agenouiller auprès de lui, pour saisir sa queue et pour la prendre en bouche afin de la ressusciter. J’étais abasourdie de mon audace.
Il poussa un grognement d’approbation et, sur ma langue, je le sentis gonfler peu à peu, léchant, pompant son dard pour qu’il soit à nouveau bien dur, et tentant de ne pas me soucier du fait qu’en le suçant, c’était à des yeux clairs une silhouette féminine et de longs cheveux acajou que je pensais…
Lorsqu’il banda suffisamment, je m’assis sur lui et me pénétrai moi-même en l’accueillant en moi. J’étais bien excitée et en quelques va-et-vient je renouai avec le plaisir. Monsieur ne faisait pas trop d’efforts mais ça n’avait pas d’importance. Cette nuit, sa queue jouait le rôle de support à mes fantasmes…
Alors que les bonnes sensations montaient en moi, que la température grimpait, je fus à nouveau envahie d’images, toujours les mêmes, en boucle. Celle des lèvres de Fauna qui s’approchaient des miennes, et moi qui, ...