Retour en Tunisie (2) - Histoires de Sexe

Retour en Tunisie (2)

... son corps, elle se lève et reste debout statufiée à côté de son lit.

— Tu as désobéi, continue Inès, toujours aussi calme, et je ne peux laisser passer cela... tu le sais ?

— Oui, murmure Ophélie, les yeux baissés.

— Je suis très déçue après tout ce que je fais pour toi... Regarde-moi quand je te parle. Je suis obligé de te punir pour ta désobéissance... Tu es d’accord ? lance alors la Tunisienne.

— Oui, dit Ophélie en relevant la tête.

— Mais comme c’est ta première fois, et j’espère que ce sera la dernière, je te donne le choix. Sois je te remets ta ceinture et t’attache sur ton lit sans possibilité de le quitter pendant une semaine... comme tu voulais y rester, cela pourrait te convenir... mais sache que je te mettrais une couche, car il ne sera pas question que tu salisses tes draps.

— Ou alors tu choisis une fessée.

— ........

Ophélie aurait préféré ne pas avoir à choisir. Elle s’attendait à être punie, mais là, elle est prise à contrepied. Quoiqu’elle décide, elle ne pourra s’en prendre qu’à elle-même, de plus, le choix est cornélien.

— Dépêche-toi de choisir, insiste Ines, toujours aussi froide. Je n’ai pas que ça à faire. En attendant, je vais m’occuper de Sana.

Ophélie est abasourdie, car elle ne croyait pas que la Tunisienne mettrait sa menace à exécution ; châtier les deux parties si elle ne faisait pas exactement ce qu’elle avait prévu. De son côté, Sana n’est pas surprise, elle redoute seulement l’intensité avec laquelle s’abattra ...

... la cravache sur ses fesses. Elle connaît la violence de sa maîtresse, aussi elle reste silencieuse pour ne pas aggraver sa colère.

— Je choisis la fessée, dit alors Ophélie d’une voix éteinte.

— Très bien... Attends-moi là, lui répond-elle, sans aucune trace d’émotion.

Ines sort alors de la chambre, suivie de Sana. Elle se rend dans le jardin où elle demande ensuite à celle-ci d’enlever sa tunique et de se coller face à l’olivier, les bras serrant bien le tronc.

La grande brune ne montre aucune émotion, mais intérieurement, elle est sur un nuage. Elle jubile de pouvoir enfin marquer sa protégée, car cela faisait longtemps qu’elle ne l’avait prise à défaut. Elle pleurera à coup sûr, car Inès fera en sorte que les larmes coulent. Non seulement elle aime voir son pouvoir sur cette jeune femme, mais en plus elle sait que le châtiment sera pleinement accepté avec comme retour une Sana encore plus amoureuse. Ce soir, elle sera une amante passionnée, après qu’Inès lui aura enduit les stries d’une pommade apaisante, sa soumise sera reconnaissante et voudra se faire pardonner en donnant le plus de plaisir possible à sa maîtresse.

Ines ne s’éternise pas avec Sana. Elle lui administre seulement cinq coups de cravache, par contre, ceux-ci sifflent avant de s’abattre sur le fessier joufflu en laissant à chaque fois une belle zébrure et en soutirant des cris et des larmes. La Tunisienne est satisfaite du résultat.

— Et remercie-moi d’être clémente avec toi Sana, à l’avenir ...