Retour en Tunisie (2) - Histoires de Sexe

Retour en Tunisie (2)

... avait d’ailleurs quelque chose de salutaire. Non seulement la grande brune aimait plus que tout faire obéir, mater, mais surtout elle jubilait quand elle pouvait punir une rebelle.

Depuis le premier instant où le regard d’Ines a croisé celui d’Ophélie, elle rêvait de tout faire pour asservir cette belle blonde, cette femme au port de reine à la beauté insolente, fière et sauvage, elle lui ferait perdre toute dignité, elle la façonnerait pour accepter sa nouvelle condition.

Au début, elle désirait simplement s’amuser avec cette beauté pendant son séjour chez elle, la bousculer un peu, or maintenant, elle voulait aller beaucoup plus loin. Ophélie pouvait devenir une soumise exceptionnelle. A chaque fois qu’elle lui imposait une nouvelle épreuve et que celle-ci était franchie, elle envisageait d’autres exigences encore plus dures, plus humiliantes, plus avilissantes. Elle la voulait maintenant obéissante au doigt et à l’œil, capable de s’oublier totalement et en définitive, devenir un objet uniquement de plaisir. Il fallait bien sûr l’amener progressivement à cette issue, bien dirigée, elle réalisera qu’obéir est sa vraie nature et elle désirera ne plus vouloir vivre autrement que dans la soumission et la contrainte.

Christine n’avait pas demandé à Ines de conditionner Ophélie aussi loin dans l’obéissance, seulement la Tunisienne était convaincue que son amie au départ serait choquée voir interdite face à cette nouvelle Ophélie, cependant elle deviendrait vite accro. ...

... Elle savait que Christine serait surprise de l’évolution radicale, mais en définitive, elle ne pourrait que s’extasier de pouvoir ordonner ce qu’elle veut, elle serait rapidement conquise par ce pouvoir et elle adorerait la soumission voulue d’une femme amoureuse capable de tout pour rester auprès de sa chérie.

Et pour réaliser tous ces desseins, Inès pouvait compter sur un concours de circonstances extraordinaires.

Christine avait dû rentrer en urgence, car son grand-père était mourant. Ines lui avait suggéré de laisser Ophélie encore une Quinzaine de jours, de toute façon, elle n’avait plus de travail, elle était libre de tout engagement et pouvait se détendre encore quelque temps. Christine avait remercié Inès d’accepter qu’Ophélie puisse encore profiter de vacances, son licenciement l’avait beaucoup affectée.

Et puis un deuxième événement avait renforcé encore le sourire d’Inès. Suite au retour d’un virus extrêmement mortel et contagieux, plusieurs pays dont la France avaient décidé qu’un confinement de deux mois au minimum était nécessaire. Ophélie ne pouvait donc retourner pour l’instant dans son pays, elle était encore pour quelque temps son hôte.

Lève-toi, lui ordonne Inès d’une voix glacée !

Ophélie pensait détenir une excuse valable qu’elle pourrait donner à Inès, mais voilà, en face de la Tunisienne, elle perd tous ces moyens. Le ton froid ne fait qu’accentuer son malaise, elle n’ose donc pas ouvrir la bouche, mais comme une automate, tremblant de tout ...