Retour en Tunisie (2) - Histoires de Sexe

Retour en Tunisie (2)

... une poulie avec une barre de traction suspendue au plafond. Dans le coin droit se trouvent les commodités, enfin celles-ci ne sont pas comme celle qu’elle a l’habitude de fréquenter, ce sont des toilettes spartiates, à la "turc", mais là où le détail a son importance, elles sont totalement ouvertes sur la salle ; aucune intimité n’est possible.

Elle se demande ce que lui réserve.

Elle est cependant interrompue dans ses réflexions, Sana l’apostrophe :

— Voilà les toilettes, lui dit-elle en montrant le coin de la pièce.

— Allez dépêche-toi de te soulager, lui rappelle-t-elle en la tirant, et n’oublie pas de te vider, car après, tu passes au lavement...

— Je ne saurais pas.

— Tu n’as pas à essayer. Pisse dans ce trou !

L’ordre tombe sec par rapport à son ton pour les phrases précédentes. Ophélie se met immédiatement à trembler, elle s’approche des toilettes et se positionne dos à Sana pour s’accroupir.

— Face à moi !

— Elle se fige lorsque l’ordre tombe, mais se retourne pour se mettre face à sa geôlière. Elle baisse la tête et ferme les yeux en tentant de se calmer et de penser à autre chose. Elle est persuadée qu’elle ne la quitte pas des yeux, elle sent son regard sur sa peau nue. Elle commence à avoir mal aux jambes à cause de la position quand enfin elle réussit à se soulager. Et comme si les deux étaient parfaitement liées, l’urine se libère au même moment où les larmes de honte commencent à couler.

Je te laisse tranquille... je reviens dans ...

... 10 minutes.

Sana quitte alors la pièce pour aller chercher le tube de vaseline dans la chambre puis revient dans la salle où elle prend un entonnoir prolongé d’un long tuyau sur une étagère et dispose le tout sur un banc au milieu de la pièce. Elle se dirige ensuite vers Ophélie.

— Ça y est ... Tu as fini ?

— Non je n’y arrive pas.

— Tant pis ! redresse-toi que je t’essuie.

Sana s’approche d’elle alors, sort un mouchoir de sa poche et le glisse entre ses jambes. Ophélie pleure de plus belle, elle se disait qu’elle n’avait-elle donc aucune dignité pour la laisser faire ? Elle se promit de se reprendre. Depuis qu’elle était arrivée ici, elle se sentait descendue au plus bas, à se laisser bientôt à la main comme un bébé, pire comme un animal et voilà que maintenant, elle pissait devant cette fille et se laissait essuyer comme une idiote incapable. Elle est horrifiée, mais elle réalise de suite que cela sera encore bien pire lorsqu’elle évacuera ses selles. Elle devra se pencher pour être nettoyée. "oh mon Dieu quelle honte". Elle avait honte, terriblement honte et même pas le courage d’essayer de remonter dans sa propre estime. Jamais elle n’aurait cru qu’on puisse la mater si facilement, jamais elle n’aurait cru vivre un jour dans de telles conditions.

Remarquant les ustensiles posés au milieu de la pièce, elle se doute de la suite du programme et elle n’ose imaginer comment tout cela va se passer. Tremblante, elle suit Sana.

— Allonge-toi sur le banc et ...