Belle-sœur de l'Empereur - 2 - Histoires de Sexe

Belle-sœur de l'Empereur - 2

... une réponse diplomatique, ou la vérité vraie, mais nue ?
— Euh… au point où j’en suis… autant que je sache…

Je n’aurais pas dû lui donner le choix. Tant pis, je me lance :

— Il est vrai qu’à nous les femmes, on ne nous enseigne rien avant le mariage. Je veux dire en ce qui concerne ce qui se passe vraiment dans une chambre.
— Oui, c’est vrai…
— Parfois on découvre par nous-mêmes certaines choses, mais on nous dit que c’est mal, que c’est interdit.
— Vous faites allusion à quoi ?

Je montre ma main que je plaque ensuite sur le bas de mon ventre :

— Je fais allusion à ceci. Vous pouvez éprouver beaucoup de plaisir de la sorte. Moi-même, je ne l’ai vraiment découvert que plus tard.

Lugdiwina ne répond rien, elle attend visiblement la suite. Pour ma part, inutile de se lancer dans les détails. Je poursuis :

— Nous en sommes au stade que c’est notre époux qui nous initie ou pas. Et pour parler franchement, votre mari n’était et n’est toujours pas du tout doué pour ce genre de chose.
— Je… je le crains…
— Dans ce cas, ou bien, c’est à vous de guider votre mari, ou bien, vous vous faites plaisir vous-même.
— Hélas, ces deux solutions sont impossibles…

Posément, je capture ses mains dans les miennes, Lugdiwina frissonne. Mes yeux dans les siens, je réponds en souriant :

— C’est vous qui mettez des barrières. Mais je pense que vous n’êtes pas encore prête. Mais je pense que ça viendra en son temps.

Puis nous nous mettons à parler d’autre chose, tout ...

... en regardant les enfants jouer. Fugacement, je me demande pourquoi je joue les initiatrices auprès de mon Impératrice. Je comprends alors le plaisir diffus qu’a eu Karl avec moi en jouant les professeurs particuliers.

Oui, je comprends très bien…

La mine ennuyée, de retour auprès de moi après une convocation de premier ordre, mon mari se prépare visiblement à sortir :

— Ma chérie, je dois impérativement remplacer Ludwig Victor, pour une revue, pas moyen de faire autrement.
— Ah, c’est pour ça que le Grand Chambellan voulait vous voir ?
— Oui, mon frère est souffrant, donc il faut que je le remplace, séance tenante, cet après-midi.
— Ce sera long ?

Face au grand miroir, il ajuste sa tenue :

— Non, je serai de retour avant le dîner, juste un aller-retour à la ville, ma mie. Et ce soir, vous et moi jouerons aux petits soldats !
— Vous êtes insatiable, Karl ! Tous les prétextes vous sont bons !
— Vous aussi, vous êtes insatiable !
— C’est vrai ! Au fait, voulez-vous jouer les petits soldats tout seul ou accompagné ?

Il part dans un grand éclat de rire. Je souris. Karl se penche sur moi :

— Vous seriez trop contente que je revienne avec les soldats de la revue !
— Ah, si vous me prenez par les sentiments…

Nous nous embrassons. Karl passe dans la pièce suivante pour dire au revoir aux enfants qui sont sous la surveillance de deux gouvernantes. Puis il s’en va accomplir son devoir. Comme il fait beau, je décide d’emmener tout mon petit monde faire une ...