Belle-sœur de l'Empereur - 2
Datte: 14/04/2022,
Catégories:
fh,
fhh,
fhhh,
Oral
pénétratio,
Partouze / Groupe
fsodo,
yeuxbandés,
historique,
couple,
Auteur: Patrik, Source: Revebebe
Assurément, moi Wilhelmine, j’ai eu plutôt de la chance en épousant Karl, l’avenant et affable frère de notre lugubre et austère Empereur. Néanmoins, mon mari a vite révélé sa nature perverse en m’initiant à des choses dont on ne parle pas du tout dans les couvents. Et parfois, j’ai l’impression que l’élève (moi) dépasse le maître (lui)…
Depuis, nous avons eu quatre enfants bien portants et plein de vie, deux filles et deux garçons, sur lesquels je veille jalousement au grand dépit du pesant protocole impérial. Je n’en oublie pas pour autant mon cher Karl, j’adore toujours explorer certaines contrées avec lui, sachant être à la fois une mère, une épouse et aussi une amante.
Alors que nous sommes plusieurs personnes réunies en petit comité dans un salon annexe, le Grand Chambellan nous annonce (à mon mari et à moi) d’un ton pompeux et suranné :
— Sa Majesté vous fait l’insigne honneur d’adopter vos deux garçons afin de les élever à la dignité impériale.
À la grande stupeur des autres personnes présentes, devançant mon mari, je réagis vivement :
— C’est hors de question ! Mes enfants sont mes enfants ! Notre Empereur n’est pas capable de faire ses demandes tout seul ?
— Mais, Madame… l’étiquette ! Et songez que vos garçons seront…
Karl sourit. Avec son appui implicite, je monte d’un crantage :
— L’étiquette, elle a bon dos, l’étiquette ! Je sais très bien ce qu’il va se passer si j’accepte : je ne reverrai plus jamais mes enfants, sauf de ...
... loin.
Mon mari intervient :
— Ma femme a raison. Si nous disons oui, c’est comme si vous tuiez nos enfants sous nos yeux.
— Vous exagérez ! Vos enfants seront princes héritiers ! C’est un très grand honneur !
— Ce ne sont que des enfants, je veux qu’ils vivent sereinement leur enfance loin des turpitudes du pouvoir. De plus, c’est aller un peu vite en besogne. Mon frère peut fort bien avoir d’autres enfants par la suite.
J’ajoute mon grain de sel :
— C’est vrai, ça ! Il n’a qu’à les faire lui-même, ses héritiers ! Il est outillé pour, et il sait comment on les fabrique, non ? Ce n’est pas comme si Ludwig Victor n’en avait jamais eu !
Assez effaré par la tournure des événements, le Grand Chambellan bredouille :
— Ce… c’est que…
— Ne me dites pas que ça lui en coûte trop de son impériale personne ? Ou bien, il a décidé de devenir moine ?
Mon mari réprime difficilement un sourire. Rouge écarlate, le Grand Chambellan répond :
— Madame, vous exagérez !
Resté muet depuis le début, le docteur attitré de l’Empereur s’avance :
— Notre Empereur pense que le problème vient de lui.
Intrigué, mon mari demande :
— Comment ça, de lui ?
— Il pense qu’il est sujet à une punition divine ou à un nouage de l’aiguillette…
— Ne me dites pas que mon frère croit à ces balivernes !
— Je crains que oui… Avouez qu’il y a de quoi être perplexe : les seuls enfants qui survivent sont les filles, tous ses héritiers mâles décèdent étrangement moins de six mois après leur ...