Belle-sœur de l'Empereur - 2 - Histoires de Sexe

Belle-sœur de l'Empereur - 2

... naissance.
— Un malheureux concours de circonstances. Mon frère n’a eu que deux garçons, il peut en avoir d’autres.
— Oui, mais il n’ose plus…

Karl soupire en grand coup :

— Bon, je vais de ce pas parler à mon très cher frère. Quant à vous, ma chère Wilhelmine, ne m’accompagnez pas, sinon vous risquez de tuer notre Empereur avec vos paroles ! Ludwig Victor n’est pas tellement habitué à votre vivacité peu protocolaire…
— Vous m’accordez là un singulier pouvoir, mon cher mari !

Avec un grand sourire, mon mari se penche vers moi :

— Je préfère ne pas tenter le diable, surtout quand celui-ci a votre charme !
— Vous êtes un vif flatteur, monsieur mon époux !

Sous les yeux offusqués du Grand Chambellan, il dépose un furtif baiser sur mes lèvres et sort de la pièce d’un pas impérieux. C’est vrai que mon Karl aurait fait un bel et bon empereur…

Mon mari a réussi à faire en sorte que l’idée soit abandonnée, mais lui et moi pensons que ce n’est que partie remise. Tant que l’Empereur n’aura pas d’héritier, Karl reste en seconde position, surtout ses garçons, car mon mari n’est pas du tout chaud pour s’asseoir sur le trône, même s’il en a les capacités. Cette absence d’ambition lui facilite la vie auprès de son grand frère, qui ne le voit pas comme un potentiel rival.

Entretemps, j’avais eu une petite conversation étrange avec Karl :

— Parfois je songe à une solution qui résoudrait ce problème d’héritier…
— Je vous écoute, ma mie…
— Mais bon, cette solution ...

... ne me plaît pas. Ne vous offusquez pas, c’est juste une supposition, mon chéri.
— Oh… je m’inquiète un peu plus…
— Eh bien voilà : c’est vous qui fabriquez ce fameux héritier en couchant avec l’Impératrice. Ainsi, ça reste dans la famille, et si le nouveau-né vous ressemble trop, ce n’est pas grave, car votre frère et vous, vous êtes les deux revers de la même médaille.

Mon mari part dans un grand rire sonore. Puis quand il se calme un peu :

— En effet, c’est une solution… Mais elle ne me plaît guère, et il en est de même pour vous, qui êtes assez possessive…
— Pour le bien de l’Empire, je puis faire un effort !

Il me capture dans ses bras, je ne résiste pas. Il murmure :

— Cette pauvre Lugdiwina ne vous arrive pas à la cheville, toute impératrice soit-elle.
— Je suis contente de vous l’entendre dire.

Comme mon mari sait être crapuleux à ses heures, il me prouve, séance tenante, que je vaux cent fois, mille fois sa belle-sœur. Et j’adore quand il me le démontre lentement, longuement et puissamment.

Quelques jours après cette fameuse proposition de métamorphoser mes enfants en héritiers impériaux, je parle en tête à tête avec mon mari d’un sujet qui me turlupine :

— J’estime avoir fait mon devoir envers nos familles en ayant eu quatre enfants.
— C’est incontestable. Nos enfants sont beaux, ils sont bien portants, résistants, vous avez plus que largement rempli votre rôle, ma chérie.
— Je ne vous le fais pas dire, mon chéri.
— De plus, contrairement ...