Esprit es-tu là ? - Histoires de Sexe

Esprit es-tu là ?

... il y a un autre gode, elle s’y empale en me regardant droit dans les yeux. Nous nous galochons, masturbons. Bien qu’inconfortable la position sur deux chaises encombrantes, les godes ventouses ne nous encombrent pas dans notre orgasme à long terme.

— Monsieur Paul s’est régalé…
— C’est excitant de se savoir épié, ou d’imaginer qu’il y a un voyeur. Tu sais quoi, ça me manque, le spectacle.
— Tu seras mon invitée VIP dans mon club très fermé de lesbiennes.
— Pour me faire subir mille et un supplices ?
— Va savoir, reste-t-elle évasive.

Son lit nous accueille pour quelques douceurs supplémentaires…

Au petit-déj, elle me tend une carte de visite :

— Parlons boulot. Tu iras voir ce monsieur qui te briefera sur les obligations administratives de ton patrimoine situé en zone classée.
— Et je dois potasser le dossier qu’il me remettra.
— T’as tout compris.
— Si la page 3 me donne du fil à retorde…
— Tu viens me voir, nous l’étudierons ensemble, se pourlèche-t-elle d’avance.
— Dis-moi, c’est Diane qui t’a vendu le gode ?
— Salope !

De cette soirée, il en découle une logique masculine

Alban est rentré de déplacement. Nous avons allumé la petite cheminée pour le plaisir. Je le branlotte, le suçote, lui me masturbotte pendant que nous racontons nos emplois du temps.

— Tu sais quoi ? personne ne veut faire les déplacements, les dépannages. C’est pourtant enrichissant la diversité. C’est enrichissant les discussions des nanas dans les bureaux. Elles ...

... peuvent sauter du bébé qui perce les dents à une histoire de fesses.
— Y en a une qui a sauté dessus pour faire des trucs sur le bureau du patron ?
— C’est dans les films. Le film, c’est à la maison avec une certaine Caroline…

Sa main court dans ma chevelure, je suçote, je branlotte en lui disant presque tout. Tout ce qui concerne la propriété. Pour le château, j’occulte Élisée. Pour Valérie :

— Valérie est bizarre. Je vais chez elle pour qu’elle m’explique des papiers. Au lieu de nous claquer, elle m’avait préparé une chaise avec un gode ventouse, qu’elle m’a commandé de m’asseoir dessus…
— Tu t’es sauvée…
— T’es fou ! je ne veux pas passer pour une dégonflée. Le pire, elle m’a fait copier la page 3. Attends la suite, elle a tiré une chaise avec un gode ventousé et s’est assise dessus et nous nous sommes masturbées ainsi. Elle est pas normale, hein…
— Je te l’accorde. Ça t’a plu ?
— Heu… Une situation bizarre me plaît toujours.

On entendrait une mouche voler, même la cheminée est silencieuse. Je laisse Chéri imaginer la scène. Ma langue fait le tour de son gland dans un excès de salive, je bave dessus, j’en profite pour une gorge profonde qui dure à m’étouffer. En reprenant mon souffle :

— Au fait, mon chéri, la boîte de bondage m’a demandé de faire certaines photos. J’ai dit oui, la curiosité là aussi…
— Le bondage, rêvasse-t-il. Y a peut-être des choses à explorer, t’en penses quoi ?

Alban se crispe, au lieu de répondre je le reprends vite en bouche, ...