Esprit es-tu là ? - Histoires de Sexe

Esprit es-tu là ?

... avoir une syncope. Nous jouissons en chœur.

La voilà toute douce à me mettre de la crème apaisante, avec amour dirais-je.

— Tu te sens coupable…soupiré-je.
— Non. Tu l’as mérité. Me narguer devant les secrétaires !
— Sûr qu’elles en mouillent la culotte.
— Les salopes !
— Ne te venge pas. Cela te fait prendre ton pied. Détache-moi, s’il te plaît… Que je te balance une baffe.

Je me retrouve debout à remettre en place mes articulations.

— Alors, cette baffe ? s’impatiente-t-elle.

Paf ! C’est pas du faux.

Elle se jette sur moi, me galoche en rage. Nous roulons sur le tapis. Nos seins se galochent aussi, les cuisses cherchent nos pubis. Naturellement, nous venons en 69, aux ciseaux, le menu est varié, épuisant dans un orgasme sans fin.

Du spectacle pour Monsieur Paul.

Devant une boisson rafraîchissante :

— Valérie, je suis venue t’inviter pour déjeuner samedi midi, te faire visiter ma maison. Alban sera là.
— J’amènerai le gâteau.

Au fait, quel rapport a-t-elle avec les garçons ?

Entre-temps, Gustave le menuisier matelassier a livré matelas et sommiers. Il me dit aussi qu’il fait des chaises. Et il me propose de passer à son atelier voir les modèles.

Ni une ni deux, me voilà à choisir. Ma mini-jupe intéresse son commis.

— Gustave, celles-ci feront l’affaire.
— J’en ai six d’avance, les autres dans un mois.

Affaire conclue ! Le patron est content, le commis s’est bien rincé l’œil, tout est parfait.

J’en profite pour faire des ...

... courses à la supérette. C’est l’heure des commères du village. Quand je parle avec Fernande, toutes écoutent. Une petite confidence deviendra un événement. Heureusement que je n’ai pas de clochette à mon plug. Je fais celle qui ne voit pas qu’elles sont curieuses de mes achats. Elles ont la même chose que moi dans leur panier. Je distribue des sourires, certaines me répondent les lèvres pincées. Une me demande :

— Le coin vous plaît ?
— C’est super agréable. Nous allons nous y plaire.

Elle, c’est Clarisse, secrétaire à la mairie. Nous papotons jusqu’à la caisse. Que j’irai la voir pour m’inscrire sur les listes électorales et tout le toutim. Qu’elle sera ravie de me voir à l’heure du thé. Que je dois faire la connaissance de monsieur le maire. Nous nous souhaitons une bonne journée en chargeant nos courses. Une qui commence, les autres vont suivre, surtout si la secrétaire de mairie est tout sourire avec moi. Les récalcitrantes resteront lèvres coincées.

Ce vendredi, Firmin, au volant, direction l’artisan fondeur de fantaisies miniatures où Hypoline me présente comme sa successeure. J’expose le projet à Luigi :

— Nous voulons remplacer le bijou pendentif du plug vaginal par une miniature rappelant notre envie du jour. Un martinet, des menottes, des positions du Kāma sūtra, etc.
— Voire un mini plug, ajoute Hypoline.
— Disons un pendentif qui évoque une action, dit Luigi.
— Vous avez tout compris, dis-je. Même en faire une série pour un jeu. Monsieur Luigi, vous en ...