Esprit es-tu là ?
Datte: 26/03/2022,
Catégories:
fh,
ff,
grp,
couplus,
extracon,
copains,
nympho,
fépilée,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
Masturbation
intermast,
Oral
69,
fgode,
pénétratio,
fsodo,
échange,
jeu,
confession,
totalsexe,
Auteur: Mince-alors, Source: Revebebe
... chérie, tu connais Caroline de façon frivole.
Comme toujours devant une peinture, je suis perturbée par le vivant des personnages qui semblent prêts à changer de dimension et s’animer pour de vrai. Max recule, nous laissant en tête à tête. Elle me regarde. Je fais un pas de côté, son regard me suit. La peinture rit de mon désarroi, je lui tire la langue, aussitôt elle me pince une fesse.
— Comtesse, vous dépassez les bornes !
Aussitôt la peinture m’enserre un sein de façon que je ne sais dire. Je n’ai aucune crainte d’être à la merci d’une peinture, je ne me sauve pas en criant au loup. Trop curieuse de la suite, je me laisse aller. Et elle, que ressent-elle ? Dans ma tête résonnent des mots : La même chose que toi Aspirée par la peinture, je voyage dans une autre dimension. Ce songe a-t-il duré une seconde… une éternité ? Je vacille devant le tableau. Le comte vient me soutenir :
— Caroline, que s’est-il passé, qu’avez-vous ressenti ?
— Je n’ai ressenti que de l’amour… Madame la Comtesse est charmante. Elle était en moi et moi en elle. Une fusion d’âmes… Sensation étrange que d’être ici et dans le tableau. Cela paraît impossible et pourtant…
Le comte, ému, la larme à l’œil, s’adresse au tableau :
— Élisée, ma chérie, tu es merveilleuse… Caroline est une jeune femme séduisante.
Je fais une génuflexion sourire devant elle. Puis me grattouillant la fesse droite :
— Monsieur le Comte, la Comtesse Élisée me rappelle une œuvre. Voyons, voyons…
Il me ...
... laisse réfléchir.
— La Vénus de Giorgione… Non, l’autre, la Vénus d’Urbino de Titien.
— Et pourquoi ?
— L’endormie de Giorgione a les yeux fermés. La Comtesse Élisée comme celle d’Urbino nous regarde. Nous nous sommes dit des trucs, ajouté-je dans un rire de gorge.
— Que dit-elle ?
— Secret de femme, mon cher Comte, tortillé-je du popotin, coquette…
Je suis approuvée par la gaîté de l’œil d’Élisée.
— Vous vous intéressez aux peintres du seizième siècle…
— Je serais oisive, je passerais des heures dans les musées… Ces œuvres anciennes me fascinent. Elles semblent être vivantes, les personnages prêts à surgir dans notre époque. La peinture semble capter une partie de notre âme. Les regards vous suivent d’où que vous soyez, face au tableau, troublant.
— Caroline, la part de mystère n’est-elle pas fascinante ?
Je reste pragmatique :
— Comte, pourquoi moi ? Il y a des dizaines de filles toutes plus jolies les unes que les autres ?
— Pourquoi vous ? Vous êtes la seule à qui elle s’est manifestée si clairement, elle vous juge digne de confiance. Que pensez-vous de tout ceci ? Il referme les fausses portes de la boiserie. Elle est repartie dans son monde.
Cul cul la praline de cette situation, je fais une réponse de Normande :
— Madame la comtesse est sympa, coquine, je m’accommoderai de son fantôme. Elle est très belle, montré-je la peinture. Tournez-vous que je m’habille pour la visite du château.
Il me dévoile l’ébauche de son projet. Le château étant ...