Le grimoire
Datte: 04/03/2022,
Catégories:
fh,
fhh,
extracon,
profélève,
grossexe,
bizarre,
campagne,
Collègues / Travail
Oral
pénétratio,
Partouze / Groupe
fsodo,
conte,
fantastiqu,
fantastiq,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... connu l’amour, il était puceau. Trop timide avec les filles, et puis pas assez de filles dans le village. Alors il s’était réfugié dans les magazines, les films X et l’onanisme. Et les filles pour lesquelles il se masturbait étaient autrement plus belles que celles qu’il rencontrait. Sauf cette Mélissa. Rien qu’à sa vue, la serviette se souleva. L’énorme pénis du calibre d’un manche de pioche s’éleva par à-coups jusqu’au nombril, et quand Mélissa s’empara de l’engin il crut s’évanouir. Pour un dépucelage, ce fut un dépucelage. Le succube lui fit subir toutes les turpitudes dont il était capable, et Rodolphe vanné s’endormit alors que le coq commençait à chanter. Quelques petites heures plus tard, le maudit réveil sonna. Le jeune homme faillit tomber en posant les pieds par terre, tellement ses jambes flageolaient.
— Va vite te laver, dit le succube sans la moindre trace de fatigue apparente.
— Encore ?
— Oui, encore. Qu’est-ce que tu prends au petit-déjeuner ?
— Café, deux sucres.
— Et tu manges quoi, maître ?
— Sais pas, ce qu’il y a… Du pain et du beurre…
Quand il sortit de la douche, encore complètement dans le gaz, la table de la cuisine était couverte de croissants tièdes, pain grillé, charcuterie, confitures, fruits, il eut même du mal à trouver son bol de café. D’où sortait-elle tout ça, mystère. Elle n’avait pourtant pas eu le temps d’aller au bourg faire des courses, surtout à pied et à poil… Il but une gorgée de café, délicieux. Il mordit dans un ...
... croissant, puis une tartine, puis une tranche de jambon et encore un croissant, un fruit. Hum… À chaque bouchée, il se sentait mieux, plus fort, plus éveillé, plus lucide. C’est comme si une puissante énergie diffusait en lui. Quand il se sentit en pleine forme, il déclara aller travailler, Mélissa lui répondit qu’elle s’occuperait de la maison. Rodolphe s’étira sur le pas de la porte et réfléchit un instant. Il pleuvait et il faisait froid, impossible de travailler dehors, il irait donc chez les Anglais ce qui débarrasserait sa grange. Le vélomoteur de son commis ronronna sur le chemin, ils chargèrent un premier fourgon.
Arrivés dans la longère, ils visitèrent la grange avec les propriétaires ravis. On placerait deux vitraux à la place de la grande porte et deux autres sur le pignon, en montant une cheminée entre eux. L’immense mur du fond serait couvert d’étagères, fermées par les lambris de la sacristie. Il faudrait rehausser le sol par une dalle béton jusqu’au niveau de la salle voisine et, au-dessus des bibliothèques, créer une mezzanine à hauteur du couloir des chambres avec les poutres et parquets récupérés. Isolation et voliges sous le toit, lustres suspendus aux poutres, l’idéal serait de trouver un escalier en colimaçon pour donner accès à la mezzanine. C’est parti. Rodolphe se sentait fort et puissant et travailla comme un acharné, au désespoir de son commis qui avait du mal à suivre. Il rentrait déjeuner chaque midi, Jeannot, le commis, cassait la croûte sur place, ...