Le grimoire
Datte: 04/03/2022,
Catégories:
fh,
fhh,
extracon,
profélève,
grossexe,
bizarre,
campagne,
Collègues / Travail
Oral
pénétratio,
Partouze / Groupe
fsodo,
conte,
fantastiqu,
fantastiq,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... Pas beaucoup de filles ici, qui voulez-vous qui vienne s’enterrer dans ce trou ?
— J’y suis bien, moi, et ravie d’y être, malgré les conditions de vie.
— Oui, bien sûr. Mais vous, vous avez votre travail ici.
— C’est vrai. Mais tu vois, j’ai rencontré ta copine Jeanine l’autre jour. Elle est toujours ici et elle a coiffé Sainte-Catherine. Elle prend soin de sa vieille mère et tiens, je suis sûre qu’elle aurait besoin de toi. Sa maman est en fauteuil roulant maintenant, et elle me disait qu’elle avait un mal fou avec les marches pour la sortir. Tu connais Jeanine, toujours pas bien épaisse. Tu as parlé de rampe pour handicapés tout à l’heure, ça m’y fait penser.
— Faut voir. Vous pourriez m’aider à faire le plan de votre logement, ça m’aiderait bien pour le devis.
— D’accord, je te le fais. Pour… disons après-demain, ça irait ?
— Oui, très bien.
En prenant congé, elle lui fit deux bises, et ses joues restèrent tout émoustillées pendant le trajet du retour. Le succube ne fit aucune remarque sur l’heure tardive, ça au moins c’était pratique. Le chantier des Anglais touchait à sa fin, on en était aux finitions, et les Britanniques tenaient à ce que Rodolphe fasse tout jusqu’au bout, même ce qui ne relevait pas d’un maçon : poser la moquette, peintures et vernis, etc. Il allait donc fréquemment chercher ce petit matériel à la ville et, ce faisant, passait devant la maison de Jeanine. C’était une maison bourgeoise un peu en dehors du village, « la maison du notaire », ...
... disait-on, parce que le père de la jeune femme l’était avant de mourir prématurément d’un cancer. Sa mère avait très mal vécu ce deuil et, peu de temps après, avait fait un AVC. Autant dire que Jeanine n’avait guère eu le temps de s’apitoyer sur son chagrin. Elle se destinait à la même profession que son père et dut soudain faire face à une double contrainte ; reprendre l’étude paternelle en urgence et s’occuper de sa mère. Jeanine n’était pas laide, loin de là. Une longue chevelure blonde, de grands yeux un peu exorbités, certains disaient qu’elle avait les gros yeux de son père, un nez retroussé, une très jolie bouche, ce qui lui donnait un minois agréable. Pour le reste, c’était un sac d’os, et ce n’étaient pas ces événements qui allaient la faire grossir. Un jour, apercevant une voiture devant le perron, Rodolphe s’arrêta. Jeanine mit quelques instants avant de le reconnaître puis lui sauta au cou avec enthousiasme.
— Je suis trop contente, il y a si longtemps. Tu sais, notre maîtresse est toujours au village.
— Oui, c’est même elle qui m’a suggéré de passer, me disant que tu avais des soucis.
— Oh des soucis… je n’ai que ça, tu sais. Mon père décédé, ma mère grabataire, l’horreur.
— Oui, elle m’a appris ça. Je suis désolé pour toi…
— Ne le sois pas, tu n’y es pour rien. (Une clochette retentit.) Tiens, tu entends, on sonne la bonniche.
Elle disparut quelques instants au fond du couloir puis revint avec l’air encore plus épuisé qu’avant.
— Voilà. « Qui c’est ? ...