Le grimoire
Datte: 04/03/2022,
Catégories:
fh,
fhh,
extracon,
profélève,
grossexe,
bizarre,
campagne,
Collègues / Travail
Oral
pénétratio,
Partouze / Groupe
fsodo,
conte,
fantastiqu,
fantastiq,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... droit dans les yeux, moi j’y pense encore.
— Allons, pense donc un peu à ton travail, répondit-elle en se levant vivement.
Ce garçon la troublait avec ses aveux simples de gamin sans grands moyens, mais certainement sincère. Il tourna dans la salle de classe et se mit à énumérer :
— Alors nous disons :
Ça ira comme ça, M’dame ?
— Ce serait trop beau, Rodolphe. Ça voudrait dire que j’abandonnerais les grosses chaussettes l’hiver sous le pantalon ?
— Vous êtes tellement mieux en jupe.
— Allons, reste sérieux. Mais dis donc, tu ne prends pas de notes ?
— Trop long, dit-il penaud.
— Je vois.
— Bon, et le logement, faut y penser aussi.
— Suis-moi.
Une porte donnait directement de la classe dans la cuisine, ou du moins dans ce qui servait de cuisine. La pièce était assez petite, étroite et en longueur, et une grande cheminée sans valeur, barbouillée du même jaune pisseux, occupait presque tout un mur. Un évier un peu écaillé sur des rangs de briques, le reste c’est l’occupante des lieux qui l’avait installé ; gazinière, placards, petite table, étagères cachées par des rideaux. Après, on passait du jaune au vert, sans plus de goût. Entrée-couloir avec une double porte en bois vitrée, siège de vents-coulis, une petite salle à manger, un salon assez spacieux et arrangé avec goût, des toilettes sous escalier. À l’étage, quatre chambres dont une servait de bureau, l’autre de rangement, celle de la maîtresse et la quatrième transformée en salle de bains avec une ...
... cabine de douche en plastique prête à poser, un lavabo et encore un w.c. Le tout avec un papier centenaire aux murs et un sol en parquet. Rodolphe secoua la tête :
— Comment peut-on encore loger des fonctionnaires de la nation dans ces conditions ?
— Hélas, c’est notre lot… Mais il est tard, je te sers un apéritif ?
— Non, merci. Un peu de vin en mangeant, mais autrement je suis pas porté sur l’alcool.
— C’est bien. Alors je te garde à dîner si tu n’es pas attendu ? Tu me raconteras ta vie à ton tour.
— Ben, je… Je voudrais pas déranger…
— Mais non, pour une fois que je ne mangerai pas seule. Fais-nous donc une flambée dans la salle à manger, elle est fraîche et sent un peu l’humidité.
Le dîner fut agréable bien que d’une extrême simplicité ; une omelette et une salade. Le feu dans la cheminée ronflait avec ardeur, la bouteille de vin touchait à sa fin et l’institutrice avait le feu aux joues. Elle posa son épais gilet et détacha sa chevelure. Son sweater montrait une jolie poitrine, pas énorme, mais drue, une taille encore mince que des hanches légèrement empâtées mettaient en valeur. Rodolphe se sentait troublé par cette femme, plus jolie que toute autre dans le village, si ce n’est son succube dont il ne souffla mot. Il parla de son travail, de la sacristie, des Anglais, du four à pain.
— Et pas de petite amie, de fiancée ?
— Non, du tout. Qui voulez-vous qui veuille de moi ?
— Mais enfin, tu es un beau garçon, bien bâti et courageux.
— C’est gentil, mais… ...