1. Trois jours surréalistes


    Datte: 21/02/2022, Catégories: fh, extracon, candaul, hotel, caférestau, jalousie, dispute, reconcil, cérébral, Oral pénétratio, confession, extraconj, Auteur: L'artiste, Source: Revebebe

    ... d’ironiser ! Certaines auraient essayé d’arrondir les angles, de passer de la pommade, mais non…, elle, après m’avoir poignardé, elle retourne le couteau dans la plaie. La colère monte de plus en plus, je la contiens pourtant et insiste.
    
    — Au point où nous en sommes, j’ai tout mon temps ! Réfléchis bien, mais j’attends une réponse.
    
    Et là, de façon totalement surréaliste, les yeux dans le vide, mon Judas entame le décompte.
    
    — Alors, voyons ! Il y a eu Chris ; Nathan… euh… Fred, Tom… sept ; huit… peut-être plus…, je me suis contentée d’en sucer certains, cela a-t-il de l’importance ?
    
    Trop, c’en est trop ! Mon estomac se noue et je transpire à grosses gouttes, je suis sur le point d’exploser ! J’ai promis de garder mon calme, mais là, je bouillonne. À défaut de perdre mes nerfs, je décide de rejoindre mon boudoir.*
    
    — Éric ? Où vas-tu ? Reste avec moi, s’il te plaît !
    
    Natacha prend un air de chien battu et semble d’un coup effrayée, en détresse, ses yeux s’humidifient et des larmes de crocodile ne tarderont certainement pas à couler. Forcément, elle m’attendrit, mais je ne la laisserai plus me manipuler ainsi. Cette discussion à laquelle je tenais tant a fini de me démolir, je me sens tel un moins que rien, ridiculisé et rabaissé. Je lui faisais confiance et pensais la connaître… comment me suis-je autant trompé à son sujet ? Me levant, Natacha tente de me retenir en s’agrippant à mon bras, mais n’a pas d’autre choix que de finalement lâcher prise. En ...
    ... franchissant le seuil de la porte, j’entends un « je t’aime » désespéré.
    
    Je cogite, mais que faire ? Comment pourrais-je surmonter ça ? Ça me semble impossible…, le gouffre devient bien trop profond. Tout ce à quoi je m’accrochais depuis le début de notre relation vient en trois jours de s’écrouler. Natacha que je croyais connaître n’est en fait qu’une impostrice, le futur me paraît bien incertain et cela me terrorise. Je l’aimais, comment pourrais-je continuer seul ?
    
    La fatigue semble de temps en temps prendre le dessus sur mes angoisses, mais dès que je m’assoupis, des images et des pensées perverses me hantent. Non, impossible de fermer un œil, mais malgré ma colère, en dépit de mon dégoût et de mon mal-être, ma gaule n’en finit plus de gonfler. Plus j’imagine Natacha dans d’autres bras et plus mon sexe durcit, alors fatalement, je me branle. Peut-être que de me soulager les sœurs jumelles m’apaisera par la même occasion l’esprit et me permettra, du coup, de trouver le sommeil. Fichues pulsions ! Satanées hormones, elles me pourrissent l’existence et m’empêchent de résonner avec cohérence. Le sperme jaillit…, et le calme revient avec ma clairvoyance. Inutile de cogiter dans le vide, l’avenir est compromis.
    
    –––oooOooo–––
    
    Une sonnerie me réveille…, un coup d’œil sur mon portable, quatorze heures…, ah oui, quand même ! six messages non lus aussi…, je les ouvre :
    
    Je me lève doucement, un mot sur un post-it est posé sur la table basse :
    
    « Tu dormais trop bien, je n’ai ...