1. Trois jours surréalistes


    Datte: 21/02/2022, Catégories: fh, extracon, candaul, hotel, caférestau, jalousie, dispute, reconcil, cérébral, Oral pénétratio, confession, extraconj, Auteur: L'artiste, Source: Revebebe

    ... j’aurais souhaités plus confortables.
    
    Natacha, quant à elle, est secrétaire de direction dans une boîte de marketing. Mariés depuis huit ans, nous formions durant des années un couple fusionnel, autant sur l’intellect que sur le plan sentimental et charnel. Nous partagions les mêmes valeurs ainsi qu’une philosophie de vie identique, et nourrissions, comme certainement beaucoup de ménages, le désir de fonder une famille. J’emploie le passé, car tout est bien plus compliqué maintenant, les exigences de nos carrières respectives ayant pris l’ascendant sur notre complicité ne nous laissent plus beaucoup de temps pour les loisirs et les rapprochements.
    
    Ma femme continue d’absorber la pilule mensuelle, je rajoute des rendez-vous dans mon agenda professionnel, et nos rapports s’espacent inexorablement pour devenir bien trop rares et fades à mon goût. Bien que la passion des premiers jours se soit un peu émoussée, l’amour ainsi que la tendresse demeurent malgré tout présents, exacerbant la frustration liée au manque de libido qui s’établit de plus en plus durablement.
    
    Je m’ennuie ! Le temps s’écoule tellement lentement, nous nous enlisons dans une situation stérile et irrémédiablement bien ancrée. Où tout cela nous mène-t-il donc ? Pire, je m’aperçois que je commence même à me satisfaire de mes masturbations quotidiennes, devenues à la longue routinières, faciles et jouissives !
    
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    Il est plus de vingt heures lorsque je franchis le seuil de mon domicile. Le ...
    ... repas m’attend, et comme à l’accoutumée, Natacha se lève pour venir à ma rencontre et m’accorder le timide baiser au coin des lèvres rituel, puis nous passons à table. Le programme de la soirée est lui aussi prédéfini : un câlin, et le massage de pieds traditionnel lui permettant de libérer la pression accumulée à son travail.
    
    Vingt-deux heures trente, c’est l’heure du coucher et Nat s’endort peu à peu sur mon épaule. Son assoupissement gagne au fur et à mesure que mon désir, lui, monte. Impatient, j’ai hâte de pouvoir assouvir, sans risque d’être dérangé, mes pulsions dégradantes et replonger dans mon univers de débauche et de vices. Son sommeil semble maintenant suffisamment lourd, je me lève à tâtons pour ne surtout pas la réveiller et l’embrasse sur le front avant de rejoindre mon sofa.
    
    Un scotch, une musique d’ambiance, je reste dans le noir. Les yeux clos, je visualise ma belle nue et désireuse. J’entame doucement mon activité tant attendue en imaginant mon ange dans des positions plus subjectives les unes que les autres…, et ma branlette s’intensifie. Une cause perdue, j’éprouve beaucoup d’excitation, mais la jouissance ne vient pas. « U Porn » me permettra peut-être d’atteindre, une fois de plus, l’exquise délivrance. À l’écran, une salope, ce n’est pas moi qui le dis, c’est noté au marqueur sur son cul. Ravissant, soit dit au passage, quel dommage ! Cela me refroidit et le semblant de bon sens qui me reste me dissuade d’en voir plus. Oublions vite cette vidéo ...
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