Beautés rurales
Datte: 15/02/2022,
Catégories:
fh,
fhh,
fplusag,
inconnu,
Collègues / Travail
poilu(e)s,
bizarre,
campagne,
collection,
caresses,
entreseins,
Oral
préservati,
pénétratio,
confession,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... se retient par le ventre et le bas-ventre !
Ainsi, de bons petits plats en parties délirantes de jambes en l’air, je me pris soudain en flagrant délit d’embourgeoisement : en moins de deux semaines, je délaissai mes maîtresses occasionnelles pour vite rentrer me repaître de cuisine soignée suivie d’un éprouvant « repos du guerrier » où tout était orchestré avec soin… attitudes très câlines, provocations sensuelles, excitations manuelles puis buccales, chevauchées fantastiques et finals étourdissants en sodomies profondes. Je perdais le nord entre les bras et les cuisses de cette chasseuse de têtes, et il me fallut une remarque maladroite pour sortir de la torpeur où elle m’avait insidieusement enfermé. C’était un dimanche, elle avait enfin obtenu de ma part le droit de visiter mon repaire en travaux. Elle s’extasia sur la situation de la longère, à la fois si proche et si séparée du village au creux de son vallon, sur la taille du séjour occupant toute une ancienne grange et ses dépendances, avec cuisine « américaine » et cheminée monumentale. Là où elle se vendit, c’est en découvrant l’étage, partiellement mansardé, et recouvrant l’ensemble du bâtiment :
— Super ! Il y a de quoi faire plein de chambres, s’écria-t-elle. Puis plus bas : moi qui veux une ribambelle d’enfants…
Tilt ! Ça, il ne fallait vraiment pas le dire. Je ne me voyais absolument pas marié et père de famille dans l’immédiat (alors que je le serai un an plus tard, piégé par une autre), et surtout ...
... pas passer ma vie avec cette fille gentille, mais un peu limitée. Je rêvais alors de terminer mon lieu de vie rapidement, d’acquérir un ou deux Nikon F (le must de l’époque après l’intouchable Leicaflex), et de prendre une année sabbatique pour courir le monde. Dès cet instant, je compris le piège dans lequel j’étais tombé et dont il fallait que je sorte à tout prix. Cette idée ne me quitta pas de la semaine et j’honorais Estelle avec moins d’entrain qu’à l’habitude, redoublant de précautions pour ne pas la mettre enceinte. Plus que précédemment, j’entretenais avec elle de longues discussions pour la forcer à se dévoiler progressivement. Ses ambitions étaient simples et claires : on allait se marier, avoir plein de gosses, une petite vie tranquille dans ma jolie fermette. Bien sûr, il faudrait qu’elle apprenne à conduire et qu’elle achète une voiture, mais papa nous aiderait… J’échafaudai alors un plan diabolique avec l’aide d’un couple d’amis, Françoise et Gégé, dont j’étais le parrain du premier né qui avait à peine un an. Lorsque nous arrivâmes à ma fermette le dimanche suivant, à l’heure prévue, Françoise nous attendait appuyée contre sa voiture, son bébé dans les bras. À peine descendus, elle me houspilla comme prévu :
— Non, mais, avec quoi est-ce que tu crois que je vais acheter les couches et les petits pots pour ton fils ?
— … (je rougis facilement, contenant mon envie de rigoler)
— Tu as plus de quinze jours de retard… Et tu fais le joli cœur pendant que moi je ...