Beautés rurales - Histoires de Sexe

Beautés rurales

... défilé :
— As-tu besoin de quelque chose, d’un coup de main, je serai toujours là pour toi, gna-gna-gna…. En fait, ce qu’ils voulaient, c’était ma ferme. Et ils pensaient que ce serait plus facile s’ils me sautaient. Ils n’ont rien eu, sauf ma main sur la gueule pour certains !
— D’accord, mais, pourquoi moi ?
— Parce que t’es là, banane ! T’es pas d’ici, t’es propre sur toi, plutôt mignon, chair fraîche, donc envie !
— Je commence à comprendre…
— T’as eu beaucoup « d’aventures » depuis juin ?
— Pas mal, oui.

Je lui narrai donc rapidement mes diverses conquêtes. Curieusement, je me sentais libre et en confiance avec cette femme que je ne connaissais que depuis le matin. J’en fis une sorte de confidente. On s’attarda un peu sur le cas de la pharmacienne.

— Méfie-toi, me dit-elle. C’est pas une paysanne. C’est une fille de la ville qui s’emmerde dans son trou. Le genre à être capable de te mettre le grappin dessus coûte que coûte, à se faire mettre un polichinelle dans le tiroir juste pour te coincer.
— Non. Elle prend la pilule, c’est facile pour elle.
— Qu’elle te dit. T’as vérifié ?
— …
— Fais gaffe mon gars. Moi, ça ne craint rien : trop vieille pour toi. Juste tirer un coup de temps en temps et ça me va. J’espère que tu reviendras parce que, comme je te l’ai dit, les mois d’hiver sont longs.
— C’est marrant, vous dites toutes ça : reviens vite… quand est-ce que tu reviens… tu reviendras, dis ? …
— Ben tiens ! Un bon coup, faut en profiter !

Nous ...

... éclatâmes de rire et « profitâmes » encore une fois en arrivant, cette fois dans le confort de sa chambre.

— Tu vois, tu es même le premier à me sauter dans ce lit depuis que je suis seule.
— C’était ton mari, là sur la photo ?
— Oui…
— Comment est-il mort ?
— Grosses pluies, fondrières, tracteur renversé, tué sur le coup… C’est le passé, vive l’avenir !
— Et c’est quoi l’avenir ?
— Je m’en vais leur faire un tour à ma façon. J’en ai marre de voir leurs gueules de vautours. J’ai déjà été contactée par une agence qui vend des fermes à des Hollandais. Je vais faire faire des travaux, moderniser tout ça avec mon beau compte en banque, quitte à faire un emprunt court, et faire monter les enchères. Et puis je leur caserai un étranger au milieu de leur patelin pourri.
— Et toi, tu iras où ?
— Moi ? Oh, j’ai une sœur qui a épousé un postier. Ils sont installés dans un bled sympa en Bretagne, tout près de la mer. Y a un tabac-bistrot-journaux à vendre, ça m’occupera les journées. Du moment que j’ai un endroit pour caser mon cheval, les artichauts, les choux-fleurs et les cochons ça me changera un peu.
— Et… un breton dans ton lit ?
— Ça, l’avenir le dira. Mais c’est pas mon souci tant qu’il y aura de petits étalons comme toi pour me faire grimper aux rideaux !

Nouveaux éclats de rire.

La secrétaire

Je rentrai à la boîte un peu tard, un peu fatigué. Il n’y avait plus que la secrétaire qui s’empressa de transformer ma commande en bons de préparation et de livraison. Une ...