1. Le Théâtre de l'Enclume (3)


    Datte: 11/01/2022, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: megalosex, Source: Xstory

    ... ça.
    
    Ayant repris sa place, Gérard s’intéresse à nouveau aux propos d’Adolphe :
    
    — Ah ! Chers auditeurs, il semble que nous arrivons au clou du spectacle : Adolphe s’apprête à nous présenter une de ses soumises. Nous savons qu’il en a huit, mais il est évident qu’il n’a pu les amener toutes. Laissons-lui la parole.
    
    Adolphe plastronne :
    
    — Chers amis, je vais vous présenter une de mes soumises. Et les soumises d’Adolphe Veukunu sont de vraies chiennes qui adorent subir mes supplices les plus vicieux. Et vous êtes là pour en voir quelques-uns, n’est-ce pas ? Alors, je vais lui intimer l’ordre de venir ici.
    
    Il se dirige vers la porte de sortie de la scène et hurle :
    
    — Ici, Chiennasse !
    
    Une femme, sans âge, mais plutôt distinguée, fait son entrée. Enfin, disons plutôt qu’Adolphe la tire sur scène au moyen d’une laisse reliée à un collier qu’elle porte autour du cou. Une vraie soumise, vêtue d’une micro-jupe et d’un soutien-gorge en vinyle. Petit détail : le soutien-gorge est ouvert au niveau des tétons ; ainsi Adolphe a-t-il pu poser des pinces à linge sur ces endroits, sensibles s’il en est. Dominateur et sadique, ça va ensemble. Aux pieds, elle porte des bottines dotées de talons d’une hauteur vertigineuse.
    
    — Je vous présente Chiennasse, ma dernière soumise !
    
    Des beuglements de satisfaction béate montent du public, essentiellement masculin. Dans le camp retranché du M.D.P.C., ces dames sont aux aguets.
    
    — Je vais vous faire un aveu, mes chers amis : ...
    ... je ne la connais pas encore très bien. Aussi, avec votre approbation, je vais la soumettre à un interrogatoire.
    
    Le public – qui n’a retenu que « soumettre » – exulte :
    
    — Oh oui ! Oh oui ! La soumettre ! La soumettre !
    
    Adolphe lisse sa petite moustache, puis :
    
    — Alors, Chiennasse ? Contente d’être devenue ma soumise ?
    
    — Oh oui, vénérable Maître !
    
    — Putain, Chiennasse, je t’ai déjà dit de ne pas m’appeler « vénérable » !
    
    — Excusez-moi, vén… oh, pardon, Maître. Mais c’était l’usage chez mon précédent maître.
    
    Adolphe semble perplexe :
    
    — Pourquoi ? Il avait une maladie vénérienne, ton précédent maître ? C’est bien ce que tu essaies de me dire, n’est-ce pas ?
    
    — Oh non, Maître ! C’était un homme distingué, issu de la vieille noblesse russe. Il adorait la langue française.
    
    Adolphe s’esclaffe :
    
    — Tu veux parler du Père Igor ? Wouaf !!
    
    Dans la salle, le public ricane au bon mot de son idole.
    
    — Non, Maître : il s’agissait du comte de Boulieff.
    
    — Le comte de Boulieff ? Ça ne me dit rien… Donc, il adorait la langue française ?
    
    — Oui, Maître, au point de me torturer à ce sujet…
    
    En disant cela, la soumise a baissé les yeux. Mais le mot « torture » a excité la curiosité d’Adolphe :
    
    — Hmm ! Voilà qui devient intéressant… quel genre de torture, Chiennasse ?
    
    — Je n’ose pas vous le dire, Maître. C’était si…
    
    Adolphe salive d’avance :
    
    — Cruel ? À ce point ?
    
    — Non, Maître… compliqué : il exigeait que j’utilise le subjonctif le plus ...
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