Au pays des mille étangs - Histoires de Sexe

Au pays des mille étangs

... beaucoup.
— De rien. Vous comprenez mieux ma présence en ces lieux.
— Oui, c’est évident. Je raconterai cela à mes frères. Ils ont terminé, je crois.
— Je dois vous avouer que j’ai également beaucoup apprécié votre présence… chaleureuse. Comment puis-je vous nommer, si ce n’est pas indiscret ?
— Devinez…
— Au hasard, j’ai peu de chance de trouver…

Mon unité centrale balayait une quantité de prénoms féminins plus ou moins exotiques on sexy, puis un assemblage de sons s’imposa à ma petite cervelle, comme ça :

— Aïnoa ?
— Gagné ! Bravo!
— Pourrai-je vous revoir un jour, belle Aïnoa ? C’est curieux, mais vous me manquez déjà…
— Merci de vos compliments et de votre souhait. Mes frères vont partir loin pour un autre dépannage, c’est notre métier. Mais je veux bien rester quelques jours avec vous.
— Ah ?… Ah bon ?
— Pourquoi pas, nous aurons le temps de faire mieux connaissance.
— Euh… En effet, pourquoi pas. Ce sera comme vous voulez.
— Je vais prévenir mes frères, prenez votre véhicule jusqu’à l’allée et attendez-moi.
— Mais… elle est en panne !
— Je crois que ça va aller maintenant

Effectivement, dès que j’ouvris la portière, le plafonnier s’alluma. Dès que je tournai la clé, le moteur démarra et les phares s’allumèrent. Je fouillai ma poche, mon portable aussi fonctionnait de nouveau. Tout cela n’était pas normal, c’est sûr. J’eus à peine le temps d’avancer jusqu’à l’allée de la ferme qu’elle m’attendait déjà, et dans la lumière des phares, elle ...

... était encore bien plus belle que dans la pénombre. J’ignorais que Raquel Welch prenait ses vacances dans la Brenne ! Elle s’assied à côté de moi tranquillement.

— Voilà, j’ai prévenu mes frères. Ils repasseront dans une quinzaine de couchers de soleil.
— Vous… vous allez rester quinze jours avec moi ?
— Oui, pourquoi ? Ça vous dérange ? Je ferai tout mon possible pour être discrète.
— Euh… non, pas du tout. Je… et puis après tout, c’est votre choix. J’en profite et c’est tout.
— C’est drôle, je vous sens tendu, pas complètement content. Ai-je dit quelque chose de mal ?
— Pas du tout. Mais… vous êtes une très jolie femme et… je ne suis qu’un homme…
— Oui, et alors ? C’est plutôt bien pour faire vraiment connaissance. Alors, qu’est-ce qui vous préoccupe ?
— On vient de voir et d’entendre les cerfs, n’est-ce pas ? Eh bien, moi aussi je vais me mettre à bramer.
— Vous faites ça vous aussi ?
— Non… Seulement en présence d’une femelle exceptionnelle !
— Ah ! Je comprends, c’est ce que vous appelez « humour ». C’est cela ?
— Exactement. Mais vous venez d’où ? On ne rigole pas chez vous ?
— Non, on travaille, on réfléchit, on voyage, etc.
— C’est bien, mais un peu triste tout de même. Mais ça ne me dit pas d’où vous venez. C’est un secret ?
— Pas vraiment. Je vous le dirai quand vous serez prêt, mais pas tant que vous pilotez cet antique véhicule.
— Antique, antique… Elle n’a que cinq ans, ce n’est pas si vieux pour une voiture.
— Pardon, je ne voulais pas être ...