1. Mise à l’air


    Datte: 01/01/2022, Catégories: fh, Transexuels policier, Auteur: Domi Dupon, Source: Revebebe

    ... fente verticale jusqu’au petit encapuchonné. Inconsciemment, j’adaptai la fréquence de la fellation à celle de mes errances entre mes grandes lèvres… ou plutôt le contraire. Je commençai à sérieusement lubrifier. Je ne savais pas si je prenais du plaisir à pomper ce dard, mais je m’en donnais incontestablement avec mon index fouisseur. Cela devenait chaud. Cela avait un effet certain sur sa bite : les écarts entre chaque soubresaut diminuaient dangereusement.
    
    Charlotte s’en aperçut et me força gentiment à me relever.
    
    — Nous avons du temps… du moins, je l’espère.
    — La nuit devant nous… enfin si on l’entrecoupe de quelques heures de sommeil (et d’un petit interrogatoire, rajoutai-je pour moi-même).
    
    Elle me caressa doucement la joue. Je lui volai un baiser. Sa robe ayant recouvert le sceptre de sa virilité. J’avais en face de moi, à nouveau, une femme qui m’échauffait le sang et j’aurais bien continué à découvrir son corps, mais…
    
    — Veux-tu boire quelque chose ? On pourra se câliner autant que tu voudras.
    
    Charmante, sexy et naïve… une adolescente un peu vicelarde…
    
    La proposition arrivait à point nommé et me permit de réintégrer la réalité : elle pouvait être la femme au chapeau. Idée qui avait pris de la consistance quand je m’étais retrouvé en face de cette chevelure blonde. J’acceptai. Une bière pour moi, un gin-tonic pour elle. Assises sur le lit, le chevet nous servant de table, nous entamâmes une discussion fréquemment interrompue par des baisers, ...
    ... des caresses. Je m’abstenais d’approcher de sa virilité qui, simultanément, me révulsait et attisait ma curiosité. Point d’angoisse existentialiste pour ma partenaire : sa main glissée dans ma culotte entretenait une douce moiteur dans mon entresol.
    
    Sans vraiment faire dans la subtilité, j’orientai nos propos vers ses débuts dans la féminisation. Je n’étais pas aussi douée qu’Anna (putain, pourquoi penser à elle à ce moment… démotivant) pour les interrogatoires, mais je me défendais surtout quand le « suspect » ne se doutait de rien. Elle se livra facilement. Son pucelage, il l’avait perdu avec un moniteur de colo qui, à l’époque, lui avait paru être un vieux qui aujourd’hui serait poursuivi pour abus, mais qui en réalité n’avait que trois ou quatre ans de plus que lui. Sa féminisation vint plus tard, après son mariage. Un de ses amants lui demanda de porter des sous-vêtements de Marie-Hélène. Peu à peu, il y prit goût et elle devint Charlotte. Son grand regret : sa moitié connaissait ses goûts pour le travestissement, les acceptait, mais avait toujours refusé de faire l’amour à un travesti.
    
    C’était une belle histoire et je voulais me persuader de sa sincérité. Elle n’était pour rien dans l’assassinat de Sanmarco. L’index qui me fouillait la chatte m’empêchait sans doute d’être objective. Je cherchai alors à savoir où elle se trouvait à l’heure du crime. Apparemment, elle disposait d’un alibi en béton facilement vérifiable : une soirée passée au Babacha à siroter des ...
«12...101112...15»