Chanson populaire - Histoires de Sexe

Chanson populaire

... trompé Amélie et pas l’inverse ! Hortense qui m’ignore et batifole avec un autre. Tant pis pour elle.

Amélie et moi nous embrassons longuement, avec un mélange de fougue et de tendresse qui grandit en intensité à mesure que je me redresse et l’enlace. Ma bouche délaisse la sienne pour son cou pendant qu’une main flatte son dos et l’autre ses cuisses, puis ses mollets, avant de s’aventurer sous short de pyjama. Pendant que j’apprécie la tendresse de ce fessier que je connais si bien, Amélie déboutonne son chemisier pour offrir ses seins à mes lèvres gourmandes et glisse sa main dans mon caleçon.

Bientôt nous nous masturbons mutuellement tout en nous embrassant, comme si souvent, presque d’habitude ; j’ai une pensée fugace pour Rhada et son amour de Cloclo. Amélie cesse sa caresse pour ôter son chemisier et m’aide à enlever mon T-shirt avec un sourire à la fois mélancolique et coquin. Mille fois nous avons eu ces gestes, mille fois ces caresses, mais cette fois c’est la dernière ; je le sais, Amélie le sait.

Je retire ensuite son short et dépose, comme si souvent, de doux baisers dans le creux déjà moite de ses cuisses. Elle m’attire vers elle pour m’embrasser avec ...

... gloutonnerie, comme si souvent, sa langue curieuse explorant ma bouche, tandis qu’elle repousse mon caleçon des mains puis du pied, comme si souvent.

Pour la dernière fois je la pénètre. Pour la dernière fois je vois son regard se perdre dans le plaisir. Pour la dernière fois je l’étreins en lui faisant l’amour, pour la dernière fois je me régale de ses gémissements à mon oreille, pour la dernière fois je respire les effluves de son plaisir et de sa peau.

Pour la dernière fois je jouis en elle, et pour la dernière fois je la fais jouir.

Pour la dernière fois elle se blottit contre moi.

La pendule de l’entrée s’est arrêtée sur midi quand je dis à Amélie que je vais partir. Ultime baiser sur le seuil, meilleurs vœux pour la suite ; émotion forte de son côté comme du mien… Je ne regrette pas mon choix de la quitter, mais Dieu que ces adieux sont durs… Cette histoire en laquelle je m’étais tant plu à croire n’est pas encore une vieille histoire…

Une fois dans la camionnette de location, je regarde ce message reçu au beau milieu de la nuit que je m’étais refusé à lire tant que j’étais avec Amélie.

Trois mots seulement, écrits par Hortense : « tu me manques ».