1. Chanson populaire


    Datte: 22/12/2021, Catégories: fh, hplusag, jeunes, frousses, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme pied, Masturbation intermast, nostalgie, rupture, Auteur: Jaehaerys, Source: Revebebe

    ... pris l’initiative de venir me parler en message privé, contrairement à Hortense. Jolie et cultivée, comme Hortense. Bientôt trentenaire et habitant près de chez moi, contrairement à Hortense. Au-delà de la conversation plutôt plaisante de cette native du pays du Cèdre, j’avais apprécié l’une de ses photos où, allongée par terre à plat ventre et les pieds nus relevés, elle souriait comme une Japonaise à l’appareil. Beau sourire, belles mains… et jolis pieds. Comme Hortense… mais ce n’était pas Hortense.
    
    Elle me proposa rapidement que l’on se rencontre autour d’un verre. Après avoir initialement décliné (j’étais tout à Hortense), je finis par céder sous son insistance ; l’occasion de changer d’ambiance désormais qu’Hortense brillait par son absence…
    
    C’est à une terrasse de Saint-Germain-des-Prés que je retrouve la charmante Libanaise.
    
    —Marhaba ! me lance-t-elle joyeusement en se levant pour m’accueillir.Keef halak ya zalameh ? me demande-t-elle en me faisant la bise.
    —Alhamudillah ! Keefek enti ?
    —Alhamdulillah !
    
    Je suis immédiatement happé par son extraordinaire et captivant regard ambre, qui illumine son joli visage encadré par une chevelure ébène et bouclée. Un vague air d’Indira Varma jeune, avec plus de rondeurs. Elle porte avec grâce une jolie robe d’été fleurie décolletée sur une poitrine hâlée, et des chaussures ouvertes valorisant ses ongles rouge sombre. Ainsi qu’une petite chaîne à la cheville qui me plairait beaucoup si mon esprit n’était à ce point ...
    ... bloqué sur Hortense…
    
    Notre conversation a commencé en arabe, langue que je balbutie, mais très vite je bute sur un mot, en cherche désespérément un deuxième, et de dépit reviens au français. Elle le maîtrise à la perfection, avec toutefois un très léger accent ; sa manière de forcer les « S » a quelque chose d’attendrissant.
    
    Nous parlons beaucoup chanson française, sa grande passion ; et après m’avoir impressionné par son érudition sur Brel, Gréco et Ferré, elle me confesse avec gêne un coupable amour pour Claude François, m’arrachant un sourire surpris. Un sourire qui devient franc ravissement quand je découvre avec quelle ardeur elle me décrit le bonheur qu’elle ressent à l’écoute des tubes de Cloclo ; un éclair de lumière dans ma déprime ! À défaut de me faire un cœur tout neuf et m’accrocher des ailes blanches dans le dos, Rhada parvient à me faire sortir Hortense de la tête pendant quelques instants ; c’est déjà ça.
    
    Après avoir payé nos consommations, nous devisons en parcourant le cœur de Paris, au sujet duquel je raconte diverses anecdotes à Rhada, jouant à sa grande joie les Lorànt Deutsch d’un jour. Plutôt tactile, elle trouve moult prétextes à me toucher l’épaule, me mettre la main dans le dos, me prendre le bras… Je ne la repousse pas systématiquement.
    
    Yeux magnifiques, décolleté attirant, personnalité fort sympathique et pleine d’esprit, et en plus il est évident que je lui plais… mais ce n’est pas Hortense. Je devrais juste être flatté d’avoir pareille ...