Madame l'Ambassadrice
Datte: 19/12/2021,
Catégories:
fh,
fhh,
hplusag,
extracon,
nympho,
grossexe,
fsoumise,
hdomine,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
Masturbation
Oral
fgode,
pénétratio,
double,
fdanus,
fsodo,
mélo,
rencontre,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... rapidement multiplié par vingt. Car entre-temps, M’Blabla s’était aussi bien battu. Il avait conclu des marchés juteux avec des compagnies pétrolières, gazières, métallières et aurifères, imposant ses conditions draconiennes. À savoir, un revenu partagé 50/50, aucun impact environnemental et recours à la main-d’œuvre locale qu’il fallait former. C’était ça ou rien. De nombreuses compagnies abandonnèrent et, curieusement, ce sont les plus petites qui sont restées, et ça lui allait bien. L’agriculture avait également fait un bond. Il avait fait venir par bateaux entiers des charrues métalliques pour remplacer les araires traditionnels qui ne faisaient que gratter la terre en surface. Des écoles d’agricultures furent ouvertes un peu partout et des cohortes de techniciens fraîchement formés parcouraient les campagnes pour conseiller et aider à l’adaptation. Par des contrats avec des entreprises de distribution « équitable », le café, le coton et même les légumes s’exportaient à meilleur prix, misant sur le bio et le commerce équitable identifié en Europe. Des puits furent creusés par dizaines, des panneaux solaires importés par bateaux entiers équipèrent des microcentrales dans chaque village. On planta également des milliers d’arbres, grignotant progressivement sur les terres arides. Les troupeaux croissaient sous ces nouvelles frondaisons, alimentant la terre de leurs excréments. On apprit à supprimer les tôles, vestiges regrettables des dominations européennes, ...
... transformant les maisons en fours, et à réutiliser les techniques ancestrales. La laine de mouton devint une richesse en servant d’isolant. On apprit à récupérer l’eau de pluie dans des cuves enterrées près de chaque maison, mais aussi dans des lagunes artificielles créées dans le lit des oueds. Les parcs et réserves naturels furent mieux protégés, striés de parcours balisés ouverts aux touristes, encore de nouveaux emplois. Le salaire moyen avait été multiplié par dix et ne cessait de croître, l’inflation étant jugulée par des mesures drastiques.
En douze ans et deux scrutins au suffrage universel, l’Érythrée n’est peut-être pas encore un paradis, mais connaît un développement fantastique. Bien sûr, cela provoque quelques jalousies dans les pays voisins et même à l’interne, parce qu’un développement aussi rapide se fait par à-coups, et que certains se sentent oubliés ou frustrés. Et puis le secteur reste troublé. Daech a soi-disant disparu, mais détruire une ruche ne veut pas dire tuer toutes les abeilles qui s’éparpillent dans la nature. L’armée érythréenne n’a été renforcée que par du matériel, pour être capable de porter aide au voisin français de Djibouti, à la fois allié et protecteur. L’observation de la vie française a permis à M’Blabla de développer une certaine sagesse. À quoi sert d’interdire la prostitution, puisque de toute façon elle existe ? L’interdire c’est ignorer le phénomène et en perdre tout contrôle. C’est la même chose pour la drogue. Aussi a-t-il décidé ...