1. Madame l'Ambassadrice


    Datte: 19/12/2021, Catégories: fh, fhh, hplusag, extracon, nympho, grossexe, fsoumise, hdomine, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, Masturbation Oral fgode, pénétratio, double, fdanus, fsodo, mélo, rencontre, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... âme comme elle soignait son corps.
    
    En cumulant les dons et les bonnes volontés, la paroisse, le secours catholique et les dames patronnesses avaient réussi à racheter et faire aménager quelques logements pour porter secours aux sans-abri et autres migrants. Chaque jour, ces dames prenaient donc soin de « leurs pauvres » comme les gens ordinaires s’occupent de leurs poules. Car c’est très pratique, un pauvre. Comme les poules, qui becquettent les épluchures ménagères, les pauvres recyclent tout ce qui aurait été destiné à la poubelle. Des revues aux vêtements, en passant par les objets en fin de vie ou la vaisselle ébréchée, il suffisait d’en remplir le petit coffre de la Mini, en ajoutant quelques paquets de pâtes, de farine et quelques boîtes de conserve que la bonne était allée quérir au supermarché du coin, et cela faisait des heureux. Formidable, non ?
    
    Ce dimanche, le curé s’entretint longuement avec Madame De Ricin. L’homme d’Église avait une idée en tête qu’il souhaitait faire passer dans la jolie tête de son hôtesse.
    
    — Subvenir aux besoins matériels immédiats de ces pauvres gens, c’est absolument nécessaire et je vous remercie de tous vos efforts, Dieu vous en bénisse. Cependant, pour certains, ce n’est peut-être pas totalement suffisant.
    — Vous pensez qu’il nous faut faire plus ? Je ne pense pas que cela soit un problème, n’est-ce pas Robert ?
    — Comment ? sursauta De Ricin plongé dans les cours de la bourse.
    — Non, reprit le prêtre, vous vous méprenez sur ...
    ... ma demande. Il ne s’agit pas de faire plus, quoique si c’est possible… Mais de faire mieux. Certains d’entre eux fuient un pays où leur vie est en danger, mais disposent d’un bagage intellectuel important, c’est bien cela qui les met en danger, car ils représentent un risque potentiel pour le pouvoir en place. Vous comprenez ?
    — Jusque-là, je vous suis, Monsieur le Curé.
    — Bien. Alors une fois le minimum vital assuré, ces personnes ont besoin de rencontrer des gens avec lesquels ils seraient susceptibles d’échanger, je veux dire d’avoir un échange d’idées qui aille au-delà de « j’ai besoin de dentifrice » ou « pouvez-vous m’aider à écrire une lettre ». D’accord ?
    — Euh… oui, je crois. En fait il s’agit de discuter avec eux, de tout et de rien comme les visiteurs de prison, c’est cela ?
    — Exactement, sauf qu’ils ne sont pas en prison, mais dans nos logements de secours. Or j’ai pensé à vous, chère Madame, car nous avons actuellement un Érythréen, docteur en droit, qui a dû fuir son pays en passant par Djibouti, où même là, des agents de son pays cherchaient à le faire disparaître. C’est pourquoi il est venu en France et espère obtenir prochainement le statut de réfugié politique. C’est quelqu’un de très bien, très éduqué, mais qui s’ennuie un peu. Il aurait besoin de lecture et d’échanges pour supporter son exil. Voyez-vous ?
    — Je vois, en effet. Et donc vous souhaiteriez que je lui fasse la conversation et que je lui prête quelques livres ?
    — C’est exactement cela.
    — ...
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