1. Madame l'Ambassadrice


    Datte: 19/12/2021, Catégories: fh, fhh, hplusag, extracon, nympho, grossexe, fsoumise, hdomine, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, Masturbation Oral fgode, pénétratio, double, fdanus, fsodo, mélo, rencontre, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    Madame De Ricin était ce qu’on peut appeler une bourgeoise. D’abord parce qu’elle habitait un hôtel particulier situé dans un quartier chic. Ensuite parce qu’elle ne travaillait pas, son époux dirigeant un gros cabinet d’expertise-comptable subvenait largement à ses besoins. Enfin, ce qualificatif tenait aussi et surtout à son comportement. Hautaine et dédaigneuse de tout ce qui n’était pas de « son monde », elle traversait la vie comme la ville avec un certain détachement, parée des plus belles toilettes à la dernière mode, au volant de sa Mini, la voiture qu’il fallait avoir. Son emploi du temps était réglé comme du papier à musique et elle n’y dérogeait jamais.
    
    Le matin, réveil vers neuf heures, petit déjeuner bio consistant, composé d’un jus de fruits, d’un jus de légumes, d’un yaourt et de quelques céréales, que venaient compléter une dizaine de comprimés de compléments alimentaires pour le teint et la forme. Et la forme, elle l’avait, puisqu’aussitôt après elle quittait son peignoir pour enfiler son jogging, ses écouteurs, et partait faire le tour du quartier au petit trot. Les concierges qui rentraient les poubelles pouvaient dire à la minute près, en la voyant passer, quelle heure il était. Mais elle ne les voyait ni ne les entendait, plongée dans son monde rythmé par une symphonie de Mahler. Une douche massante aux multiples jets pulsés éliminait toute éventuelle trace de sueur, et direction son centre de soins corporels qui regroupait tout ce dont elle avait ...
    ... besoin : le lundi bain de boue et massage, le mardi manucure et pédicure, le mercredi soins du visage, le jeudi yoga et le vendredi coiffeuse.
    
    Elle déjeunait également sur place vers treize heures, en compagnie de ses « amies », d’autres femmes oisives constituant l’essentiel de ses relations sociales, dans le restaurant diététique bio du centre. Elle venait de dépenser trois cents euros en trois heures sans même s’en rendre compte, et si quelqu’un lui en avait fait la remarque elle aurait répondu qu’avec son abonnement c’était beaucoup moins cher. Mais on la connaissait, on la reconnaissait, on lui lançait des grands « mes respects, Madame De Ricin » en lui faisant des courbettes, et elle aimait ça.
    
    Le samedi était jour de marché, mais oui, car il ne fallait pas manger n’importe quoi et choisir avec soin ses aliments, frais et de saison. Elle y allait avec sa bonne, car évidemment Madame De Ricin ne portait rien de ses emplettes. Comment eût-elle fait pour tendre sa main à baiser si elle avait été encombrée d’un panier ou d’un couffin ? Et ainsi, la bonne était au courant de tout et saurait tout des menus de la semaine qu’elle aurait à réaliser. Le dimanche était naturellement consacré à la messe, on ramenait d’ailleurs presque systématiquement le prêtre à déjeuner. Et les après-midi, me direz-vous ? Eh bien justement, c’est le prêtre qui les occupait. Oh, pas directement bien sûr, mais il avait su amener Madame De Ricin à participer à ses bonnes œuvres, soignant ainsi son ...
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